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Suite du chapitre 6


Les Fruits de la Paix


5) La sincérité simplement religieuse



A l'opposé de cette heureuse et équilibrante démarche spirituelle soumise à la repentance et à la transformation de nous-mêmes par le Dieu trois fois Saint, Père, Fils et Saint-Esprit que l’on suit par la foi, en sont d’autres qui produisent le résultat inverse dans notre âme, dont nous tirons souvent l'image des bonnes actions que nous devons multiplier pour être agréables à Dieu.

Si nous pouvons alors parler de sincérité simplement religieuse, c’est qu’elles ne conduisent alors pas à une réécriture de l’âme dans la logique de l’Esprit de Dieu, mais à l’adoption par notre âme charnelle de règles supplémentaires à celles déjà existantes. Le mot « religieuse » ne devient pas péjoratif pour autant, car il justifie au contraire une grande bonne volonté de la part du sujet en question. Il se fait piéger par une persévérance autoritaire tant sur lui-même que sur les autres, qui doivent alors de plus en plus lui ressembler pour qu’il les agrée. Cette attitude conduit alors progressivement à rejeter nos erreurs de réactions spontanées sur ceux qui ont généré les circonstances de nos péchés. Tant qu'en leur présence nous pouvons être vainqueurs de ce que nous considérons le mal, l'auteur des événements conflictuels en rapport à notre entendement reste quelqu'un d'acceptable mais devient un vaurien satanique dont nous devons nous protéger si nous tombons dans l'erreur. Nous ne regardons alors qu'aux « mauvais » comportements de celui qui nous a entraînés hors de nos limites, afin de nous regarder purs et intègres dans les condamnations que nous portons sur lui, au lieu de nous repentir de nos fautes.

Nous ne sommes pas plus mauvais que d'autres lorsque nous tombons dans cette attitude charnelle. Nous nous faisons simplement piéger par l'ennemi de nos âmes à rester dans une dimension spirituelle inférieure de la chair, attendant en cela la correction, comme le firent Adam et Ève. Pour remédier à la tentation du mal, certains s'isolent du reste du monde par quatre murs de pierres, afin de préserver leur âme de la « perdition ». D'autres, confrontés à la nécessité de vivre dans notre société, mettent des remparts de médisances, de dédain, d'hypocrisie ou tous autres esprits charnels en barrière à leurs tentations.

Il en résulte des infirmes, des boiteux, des aveugles spirituels, et en conséquence directe des gens acariâtres, exigeants, pleins de condamnations. Ces gens accroissent la dimension de leur chair par cette attitude, pour mieux faire taire leurs convoitises. Ils soustraient de leurs yeux et du regard que les autres pourraient avoir sur eux ce qu’ils considèrent être le « péché », pour ne pas le reproduire. Ce sont bien évidemment ces « malheureux » que l'on entendra le plus souvent accuser les autres, « source pour eux du péché » et mettre en avant le nom de Dieu dans le sens où le disait Jacques Brel, « comme si le Bon Dieu marchait sous leurs chaussures ».

Cette dimension n'est qu'apparence trompeuse de l'ennemi. Les premiers trompés, et donc les plus à plaindre, sont ceux qui agissent ainsi, car ils se coupent eux-mêmes d’une possible victoire comme nous venons de le voir. Ils comparent leur âme avec la parole de Dieu, voir même avec ce que leur montre le Saint-Esprit afin qu'ils en demandent pardon, mais à l'opposé de tout bon sens, ils le cachent, le couvrent, l'enfouissent au plus profond de leur âme, derrière des remparts de pierres ou de condamnation.

L'action spirituelle qui en résulte est identique à celle de rejeter humainement un esprit qui domine (attitude que nous n'aborderons pas ici) et dont Jésus nous décrit le procédé en (Matthieu 12-43/45) Lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il traverse des lieux arides, cherche du repos et n'en trouve pas.

Alors il dit : Je retournerai dans ma maison d'où je suis sorti, et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée.

Il s'en va et prend avec lui sept autres esprits plus mauvais que lui ; ils entrent dans la maison, s'y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en sera de même pour cette génération mauvaise.//

Il en est ainsi de ceux qui, agissant dans la chair, masquent une attitude qu'ils rejettent, comme étant au-dessus de cela, mais que l'Esprit Saint ne vient pas remplacer, par manque de repentance. Cette attitude hypocrite de religiosité, qui leur fait changer les autres plutôt que changer eux-mêmes, les conduits malheureusement à devenir chaque jour plus dépendant de l'ennemi de nos âmes, jusqu'à tomber parfois dans le fanatisme et l'intégrisme religieux. C'est le fruit de ce mécanisme dans des gens pas pires que d'autres, associés à celui que nous avons déjà vu chez Juda Iscariote, qui produisit pourtant la crucifixion de Jésus (voir page schéma : Cœur partagé).

Nous devons cependant rester très clairs, même si certains enseignements à caractère chrétien peuvent éventuellement générer plus facilement que d'autres ce genre d'attitudes, le problème reste individuel. Le comportement personnel de chacun aura, il est vrai, une incidence sur l'esprit de groupe, puisque " l'âme " du groupe se construit à l'image de l'âme individuelle, mais tout chrétien est responsable de ses propres actes devant Dieu. Nul ne pourra dire en arrivant devant l'Eternel « oui, mais untel disait... ». Non ! C'est ce à quoi nous donnons raison aujourd'hui qui fera de nous ce que nous serons demain, au jour où Jésus reviendra. Il l'a dit, ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit.

Cela veut-il dire que nous devons condamner ces gens qui en réalité n'ont de « Dieu » qu'un semblant d'attitude extérieure ? Bien évidemment non ! Leurs actes sont et restent condamnables et les coupent de la Grâce divine comme il en est de tout péché non repenti, mais ils font  parti des malheureux que nous pouvons tous être dans une part de nous-mêmes, pour le seul motif parfois d'être reconnus de notre entourage.

Afin de n’offusquer personne, nous dirons que nous pouvons être tous tomber à un endroit ou à un autre de notre vie, dans une erreur semblable à la leur. Il faut cependant rester réaliste et ouvrir les yeux sur nous-mêmes. Combien de fois en effet chacun de nous se doit de reconnaître que nous faisons abstraction de certaines attitudes, par une apparence désinvolte par exemple, comme si : nous n'y avions jamais « touché »? Si nous nous voyons réagir ainsi parfois, c’est bien la preuve que nous devons encore et toujours nous examiner !

La religiosité est malheureusement dans le cœur de chacun, puisque nous sommes tous descendants d'Adam et Eve. Il n'est d'ailleurs pas nécessaire d'accomplir un acte pour péché, donner raison à la convoitise de celui-ci dans nos cœurs étant parfois pire aux yeux de Dieu, car vécu alors hypocritement. Certains en sont totalement conscients, d'autre un peu moins, et d'autre pas du tout ; mais parce qu'ils se leurrent et en abusent parfois beaucoup d'autres, cela ferait-il d'eux des Saints ?

Si nous voulions jouer quelque peu sur les mots, cela ferait plus souvent d'eux des " As à saints ", car ils critiquent toujours ce qu'ils sont capables de « pécher, sans faire », contrairement à leurs victimes assassinées qui sont parfois capable de « faire, sans pécher ». Ils restent par ailleurs pour ceux qui les suivent, les « As » qu’il faut devenir pour être agréable à Dieu. Pour la majorité d’entre eux, le principal cheval de bataille reste généralement la sexualité, comme pour mieux flageller leurs propres désirs. D’une manière générale, ils font ce que Jésus dénonce en (Matthieu 23-1/4) Alors Jésus s'adressa aux foules et à ses disciples et dit : Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse.

Faites donc et observez tout ce qu'ils vous diront mais n'agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent et ne font pas.

Ils lient des fardeaux pesants et les mettent sur les épaules des hommes, mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.//

Beaucoup tirent malheureusement leurs références de l'image de Dieu au travers de ces gens, car ils sont les principaux accusateurs de tout équilibre que Dieu veut donner. Ils sont toujours les calomniateurs qui font régner la peur et jamais les avocats des autres. Ils polluent l'image de Dieu et Dieu lui-même, que bon nombre confonde alors avec le " père fouettard " qu'est l'ennemi de nos âmes.

Une autre image de Dieu très fréquente est celle qui fait de lui une " philosophie ", comme nous le verrons plus loin. Elles sont la perdition du monde, puisque c'est à cause d'elles que beaucoup se détournent de Dieu. Nous pouvons leur avoir donné raison dans l'une ou l'autre partie de notre vie, mais il n'est jamais trop tard pour que la Grâce de Dieu ne nous permette de nous en repentir. Jésus est venu pour les malades, et non pour les biens portants. Si nous nous reconnaissons un tant soit peu boiteux quelque part dans notre âme, alors nous sommes à lui, et lui ne demande qu'à venir nous guérir. Il n'est jamais trop tard pour bien faire, dès lors où nous avons la vie. Après...

Personne n'est à l'abri, du jugement de Dieu et ne peut s'imaginer que par sa position il se trouve protégé de ce que nous pouvons lire dans (Matthieu 7-15/23) Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous comme des brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ?  

Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur ! n'entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

Beaucoup me diront en ce jour là : Seigneur, Seigneur ! N'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons chassé des démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ? Alors je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connu : retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.//

De grâce, ne donnons plus raison à la peur et la condamnation. Nous n'avons pas lu ce passage pour les autres, mais chacun pour nous-mêmes, dont je ne fais pas exception.

Une fois encore nous pouvons donc dire que Jésus n’est pas venu nous donner un exemple à suivre, mais faire la démonstration de l’incapacité humaine à gérer charnellement la dimension de l’Esprit de Dieu, et par conséquent d’entrer dans le véritable Amour de son Prochain. Tout humain, aussi intelligent soit-il, qui rejette donc la dimension du Saint-Esprit s’expose à devoir gérer sa vie par ce vieux logiciel dépassé, tout comme Celui qui sera entrer dans la vie chrétienne conduit par quelque intérêt que ce soit, autre premièrement que la recherche du royaume de Dieu déjà sur cette terre.

Il en est en effet qui entre dans la vie chrétienne plus par intérêt que par sincérité de cœur d’une réelle transformation de leur propre vie. (Actes 8-18/22) Lorsque Simon vit que l'Esprit Saint était donné par l'imposition des mains des apôtres, il leur apporta de l'argent et dit : Donnez-moi aussi ce pouvoir ; que celui à qui j'imposerai les mains reçoive l'Esprit Saint.

Mais Pierre lui dit : Que ton argent aille à la perdition avec toi, puisque tu as pensé acquérir le don de Dieu à prix d'argent. Il n'y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n'est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta pensée mauvaise, et prie le Seigneur pour que l'intention de ton cœur te soit pardonnée, s'il est possible.//

Il est utile de prendre conscience que le domaine spirituel est tout ce qu'il y a de plus réel, même si nous ne le voyons pas. Tout motif non conforme à l’Esprit de Dieu conduit obligatoirement à un piège charnel qui se refermera tôt ou tard sur son auteur. Quel que soit notre armement composé du baptême du Saint-Esprit ou non, et l’autorité que Dieu nous a donné, il ne faut cependant pas partir inconsidérément à la chasse aux « démons ». Ces attitudes peuvent générer parfois certains « miracles », mais si ceux-ci ne conduisent pas à la réelle repentance du cœur ils ne servent à rien, qu’à nous conduire dans des extravagances encore une fois religieuses, et gare alors aux coups de bâtons.  

Il en fut ainsi dans un exemple biblique au temps des actes des apôtres, dans les années donc qui suivirent la vie terrestre de Jésus (Actes 19-13/17) Quelques exorcistes juifs ambulants entreprirent d'invoquer sur ceux qui avaient des esprits mauvais le nom du Seigneur Jésus, en disant : Je vous adjure par Jésus, celui que Paul prêche !

Ceux qui agissaient ainsi étaient sept fils d'un certain Scéva, un des principaux sacrificateurs juifs.

L'esprit mauvais leur répondit : Je connais Jésus et je sais qui est Paul ; mais vous qui êtes-vous ?

Et l'homme dans lequel était l'esprit mauvais s'élança sur eux, les maîtrisa les uns et les autres, avec une telle force qu'ils s'enfuirent de cette maison, nus et blessés. Cela fut connu de tous, Juifs et Grecs, qui habitaient Ephèse ; la crainte s'empara d'eux tous, et le nom du Seigneur Jésus fut exalté.//

Nous ne nous étendrons pas davantage sur les mauvaises attitudes de l’homme simplement religieux pour nous tourner dans le chapitre prochain vers le résultat malheureusement si néfaste que toutes ces attitudes charnelles génèrent de par le monde, qu’il soit chrétien ou non.

C’est le mauvais motif dans notre cœur que nous devons aspirer à découvrir avec l’aide de Dieu dans le but de nous en repentir et d’en être un jour rendu vainqueur, tout le reste n’est que vanité et... Vanité des vanités, c’est elle qui domine encore sur le monde aujourd’hui, pourvu que nous ne lui donnions pas raison !

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