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LA FRANCE ET DIEU

Suite du chapitre 8


Le Chemin des nations


2) Où la France se place-t-elle ?



Cette entrée en matière envers le monde politique met en évidence combien nous devons nous ressentir concernés par la vie de notre nation au-delà de la gestion politique elle-même. La responsabilité incombe à tout chrétien de rechercher l’équilibre de Dieu pour son cadre de vie, sans entrer en condamnation envers quiconque. Dieu veut apporter à chacun le meilleur, et ne veut pas de déséquilibre entre la tête et le corps, d'autant que dans une démocratie nous faisons tous partie à la fois de la tête et du corps.

Si nous n'avons à condamner personne, nous n'avons pas pour autant à nous voiler la face sur les mauvais comportements collectifs que la politique génère. La miséricorde de Dieu est de nous guider vers le meilleur et non de nous laisser nous enfoncer dans des voies contraires aux siennes. Cela sous-entend que rien ne se fera sans conflits, car en opposition à la foi il y a toujours une part de notre chair qui s'y oppose. Si cette foi est gérée en toute humilité selon Dieu, elle produira à terme l’équilibre, les « excès » de chacun se trouvant sanctionnés par une perte du pouvoir. C'est ainsi que nous voyons les gouvernements de droite et de gauche se succéder en France, car dans l'idéologie de la mémoire collective qui le conduit, chacun se trouve sanctionné par le peuple devenu souverain, même si Dieu reste l’autorité suprême. La France n'est pas unique, et aucune nation n'y échappe, même si certaines sont plus stables dans leur idéal collectif, une plus grande majorité reconnaissant Dieu dans une même gradation de leur mémoire collective.  

C'est pourquoi nos rapprochements historiques tentent d'apporter une interprétation de la dimension charnelle à laquelle nous sommes soumis, lorsque nous marchons avec parti pris. Dieu n’est pas le Dieu des « partis », mais de vérité en tout homme. Ces images que nous défendons âprement comme de vrais fauves, sont celles auxquelles nous sommes liées au-delà de d'humilité dans lequel Dieu veut nous conduire en Jésus-Christ. Nous nous laissons alors emporter par des rivalités, dès l’instant où celles-ci démontrent notre supériorité ; ne serait-ce que pour justifier la supériorité chrétienne par exemple.

Si c'est la démonstration des supériorités chrétiennes qui nous motivent, ce ne sont plus celles de Dieu qui nous conduisent ! Tout comme Israël, voulait bien de Jésus régnant, mais ne l'a pas accepté souffrant, nous chrétiens, nous agissons fréquemment de même en recherchant une apparence de seigneurs, mais surtout pas des seigneurs d'humilité. Nous aspirons à ce que Dieu manifeste sa royauté, à condition que ce soit la nôtre que cela valorise.  

Notre premier motif devrait être de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés, et de ne pas nous laisser conduire par notre chair à conserver l'image que Satan lui inculqua, dans l'orgueil et la supériorité d'un roi. L'image que nous préférons n'est alors pas celle que Dieu donna de lui dans l'humilité au travers de Jésus, mais celle de " l'homme roi " qui règne sur ses semblables comme un grand seigneur qui redistribue ses miettes aux pauvres. La seule part royale équitable en nous, est dans la dignité humaine à laquelle a droit tout individu dans un agrément de l'Esprit et non de la chair, dans le respect de nous-mêmes. Dieu ne voulant pas d'hommes aux mœurs incertaines ! Il veut notre respect, l'un de l'autre, tout comme le respect de nous-mêmes, mais jamais dans la supériorité. Nous ne sommes d'ailleurs de classe royale supérieure à Satan, que dans la mesure d'HUMILITE dans laquelle nous nous trouvons en Christ. Nous lui sommes si non inférieurs en tous points, ne l'oublions jamais.

Combien est-il plus facile en effet de suivre nos consciences collectives basées sur des siècles de vécu, qu'à la foi dans laquelle il nous faut avancer en pleines eaux sans réellement savoir nager.

Il en va d'un homme comme d'une nation. Si une nation préfère ressembler à une " tête " riche, qui règne sur les autres parties du corps misérable que sont les deux tiers de notre planète, elle préfère agir comme Louis XVI qui a préféré se nourrir lui-même, et ne redistribuer que ses miettes aux pauvres. Qu'en serait-il alors d'une nation et de l'ensemble de notre monde, si nous étions tous en Christ ? Trouverions-nous toujours normal de privilégier certains par rapport à d'autres ? Quel critère utiliserions-nous ? Celui de Jésus, alors que sa parole est d'aimer même nos ennemis ? C'est pourquoi au-delà de nos différentes mémoires collectives nationales qui nous conduisent à une politique de droite ou de gauche, nous devons veiller avant tout à l'équilibre pour chacun d'entre nous et pour l'ensemble des nations.

Ce n'est un secret pour personne, la nation la plus riche du monde que sont les États-Unis, impose des qualités aux autres peuples qu'elle refuse de mettre en pratique elle-même. Elle s'interdit par exemple de faire les frais du changement d'énergies, mais se veut par ailleurs la tête de notre planète, alors qu'elle est elle-même chrétienne de par sa constitution et par la dominante de son peuple. N'est-ce pas là une profonde ambivalence ?

Nous n'avons pas en cela à faire le procès de cette nation, qui est actuellement le parfait exemple de la foi gérée par une psychologie charnelle. Leurs idéaux sont souvent louables et n'échappèrent d'ailleurs pas à un Karl Marx vis à vis d'Abraham Lincoln. Il n'en ressort pourtant pas moins que ce peuple qui recherche souvent individuellement la volonté de Dieu dans l'Esprit, réagit charnellement à l'excès face à leurs présomptions d'invulnérabilité acquise de leurs ascendants anglais, qui ont négocié depuis des siècles avec une royauté qu'ils ont gardée comme le fleuron de l'Angleterre.

C'est pourquoi les États-Unis continus de structurer leur pays selon leurs ancêtres anglais en élevant les plus riches à un niveau très supérieur, même si ce système génère un certain nombre d’exclus sociaux. Dans leurs relations internationales, ils se comportent majoritairement en seigneur de la terre, car ils ont appris à manœuvrer pour parvenir aux premières places, et continuent de le faire parmi les nations. Ils agissent comme si leur position de leader leur donnait le droit de devenir Seigneur et Juges du monde, alors qu'elle leur donne l'opportunité et le devoir de mettre en pratique la charité, dans le comportement fondamental : De refuser la rivalité entre nations. Ils gèrent maintenant leur république comme une royauté sur le monde et entraînent souvent le peuple d'Israël à faire de même, lui qui préféra élever un roi à la place de son Dieu, mais fut envahi par les empires Perse puis Romain.

Nous n’avons pas pour autant à jeter la pierre aux États-Unis, car l'image charnelle qui les conduit, prouve qu'ils ne sont jamais que des hommes fait à l'image de Dieu, comme chacun d’entre nous. La royauté n'est pas une question d'homme, elle revient à Dieu. Du « roi homme » qui représente le faste, l'homme est passé aux rois de la finance, de l'industrie ou de l'informatique qui règne sur le monde, mais les références desquelles chaque personne a pu tirer celle de « son bien », lui a fait oublier celle de Jésus ou du pauvre Lazare (Luc 16-19/31) Il y avait un homme riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie.

Un pauvre couvert d'ulcères, du nom de Lazare, était couché à son portail; il aurait désiré se rassasier de ce qui tombait de la table du riche; même les chiens venaient lécher ses ulcères.

Le pauvre mourut et fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche aussi mourut et fut enseveli.

Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et, en proie aux tourments, il vit Abraham et Lazare dans son sein. Il s'écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue : car je souffre dans cette flamme.

Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu ces biens pendant ta vie et que de même Lazare a eu les maux, maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. En plus de tout cela entre nous et vous se trouve un grand abîme afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous ne puissent le faire, et qu'on ne parvienne pas non plus de là vers nous.

Le riche dit : Je te demande donc, père, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père; car j'ai cinq frères. Qu'il leur apporte son témoignage, afin qu'ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourment.

Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes; qu'ils les écoutent.

Et il dit : Non, père Abraham mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront.

Et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu'un ressuscitait d'entre les morts.//

Jésus ressuscita d'entre les morts, mais chacun se laisse-t-il modelé par la foi pour autant ? C’est pourquoi il est si difficile au « riche » d'entrer dans le royaume des cieux, quelle que soit la provenance de sa richesse, matérielle, intellectuelle ou spirituelle. Cette richesse pèse sur tout chrétien qui préfère donner raison à sa mémoire collective plus qu'à l'Esprit de Dieu. De même, l’impérialisme monétaire qui cherche à garder la tête du monde, agit à l’image d'un roi qui asservit l'ensemble des peuples. Il devrait plutôt rechercher la meilleure évolution pour chacun, et accorder à Dieu la confiance et la liberté de s'occuper de ses propres revenus. Le résultat serait complètement différent.

Les seigneurs d'autrefois percevaient une foule d'impôts sur les plus pauvres, pour se construire des forteresses qui les protégeaient eux-mêmes. C'est ainsi que pour conserver leur position de leader mondial, les États-Unis demandent l'effort des nouvelles énergies non polluantes aux nations les plus pauvres, sachant qu’elles représentent un investissement quatre à cinq fois supérieures aux énergies traditionnelles tel que le pétrole.

Ils refusent de partager les frais qui ne leur permettraient plus de s'assurer la première place, et préfèrent donner raison à une mondialisation de laquelle ressort toujours un " premier " qui se croit gagnant, alors que nous devenons tous perdants devant Dieu. Ils se trouvent par ailleurs abusés par des apparences trompeuses, lorsque leurs miettes sont redistribuées par des ONG qui nourrissent leur bonne conscience nationale de grands Seigneurs. La politique intérieure est à-peu-près identique, et s’apparente plus à une « marche forcée », assujettie à la politique du profit, qu’à « une promenade près d’un long fleuve tranquille » dans une volonté d’entraide sociale. Tant que la première place mondiale leur revient, ce social ne fait pas trop de remous, ce qui laisse à penser à la majorité qu’ils se trouvent être bénis de Dieu. La dignité humaine à laquelle nous avons donné le droit de rester de dimension royale il y a quelques lignes, s'appliquerait pourtant à bon nombre d’entre eux, car les classes défavorisées ne manquent pourtant pas.

La base de valeur de nombreux chrétiens est en effet faussée par une image erronée de la réussite, car au temps des Juges son peuple à préféré l'homme à Dieu et nous a privés de l'exemple que Dieu voulait donner à tous au travers d'une institution guidée par lui seul. Israël l'a fait pour rechercher l'image qui lui convenait et dont nous sommes encore empreints.

Nous prendrons donc les arguments de ceux qui veulent devenirs forts, riches et puissants, et leur concèderons que pour pouvoir venir en aide aux malheureux, il ne faut pas l'être soi-même. N'a-t-on cependant jamais vu un pauvre partager son seul morceau de pain avec un plus pauvre que lui ?

La charité n'est donc pas une affaire de richesse mais de cœur. Les richesses d'un homme ne résident effectivement pas dans l'or qu'il peut amasser, mais dans la droiture de son cœur. Ce peuple américain n'est-il pas celui que la France a aidé à se libérer du joug anglais et qui nous l'a rendu au centuple il n'y a pas plus de quelques décennies ? C'est pourquoi nous devons regarder ce peuple merveilleux comme une victime de sa mémoire collective valorisée comme une idolâtrie au-delà des préceptes de Dieu. Si nous ne le pouvons pas, nous devons le demander à Jésus qui nous montrera leurs pièges, mais aussi nos torts. Si nous ne pouvons pardonner leurs pièges, il ne pourra pardonner nos torts, mais si nous nous remettons en cause de nos torts, il ne permettra pas que nous nous laissions séduire par la convoitise d’un partage en notre faveur, des parts du gâteau mondial. Il le rendra en son temps. Cette attitude, qui peut être aujourd’hui le piège des Etats-Unis, est une course à la suprématie datant d'un autre âge.

Jésus nous a dit en (Matthieu 24-4/9) Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C'est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens.

Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.

Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.

Alors on vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom.//

Ne croyez-vous pas entendre des bruits de guerre, aujourd'hui 20 mars 2003 ?

J'entends pour ma part ces bruits de guerre. Peut-être entrons-nous aujourd'hui dans une ère nouvelle ? L'avenir nous le dira, mais nous sommes en droit de croire que ce n'est pas encore la fin. " Une nation s'élèvera contre une autre nation... Tout ceci sera le commencement des douleurs ", alors regardons plutôt à l'importance d'une bonne attitude, si difficile à adopter entre chrétiens comme nous venons de le voir, et qui plus est, entre nations chrétiennes.

Pour vous qui lisez ce passage seulement maintenant, sans doute êtes-vous témoin que la fin du monde n'était pas encore pour cette fois-ci. A l'heure ou j'écrivais ce passage, il y avait déjà seize mois que j'avais commencé d'écrire ce livre, et il y a aujourd'hui plus de deux ans que toutes les structures de ces écrits sont posées. Ce que je ne pouvais prévoir lors de la première ligne de ces écrits, était d'une part ce conflit États-Unis / Irak, mais d'autre part la position même de notre Président Jacques Chirac et peut être encore moins les quatre vingt dix pour cent des Français qui lui donneraient raison avant cet engagement.

Il se trouve que face au conflit Américain / Irakien la France aurait pu justifier une paix humaniste conduite par la non-violence qui mène au pardon de l'inévitable péché de l'homme, et non du pécheur comme nous en avons abordé le sujet dans le chapitre précédent. Il se serait alors agit d'une revendication du devoir de non-ingérence dans les affaires d'autrui pour pouvoir vivre en paix, un peu comme Pilate le fit au temps de Jésus.

Ce n'était pas le cas, pas plus qu'un acte de lâcheté, bien au contraire, car il eut été beaucoup plus facile de dire un oui sans retenue au président George W. Bush, que s'opposer à ses réactions excessives. C'était au contraire une volonté farouche de régler les choses de ce monde d'une manière opposée à celles qui n'ont toujours apporté que misère et désolation en tous lieus et en tous temps. La France a donc pris le chemin de la future dimension en Jésus-Christ, comme il devrait souvent en être le cas dans la vie chrétienne.

Le regard que nous avons porté dans le chapitre précédent sur les différentes polémiques chrétiennes, pour les aplanir ensuite par le fait qu'en christ nous sommes tous sacrificateurs, étaient là pour bien démontrer la nécessité de ne pas agir par des critiques acerbes entre nations en regard du conflit international portant sur ce sujet, et les motifs inavoués de certains.

Ce qui doit conserver de l'importance pour nous ne doit pas être la polémique des motivations de chacun car nous serons tous jugés par Dieu, mais bien au contraire de rechercher individuellement la communion avec notre Dieu en Jésus-Christ. Nous entrerions si non dans des guerres fratricides de verbiages. Nous avons donc à nous placer sous la seule bannière de Christ, sachant que nous aurons suffisamment de combats à mener contre l'ennemi de nos âmes, sans aller nous disperser en tirant sur nos propres lignes, même si celles-ci se trouvent outre-atlantique, conduites par une image de Dieu qui n'est pas véritablement la nôtre comme nous allons le voir bientôt.

Tout empire, toute hégémonie humaine, finit toujours par s'autodétruire, et par où l'homme pèche, il sera puni. N'en voit-on pas certains signes au travers des événements mondiaux les plus marquants de l'année 2001 ? Rappelons-nous combien par simple stratégie et non par respect de l'homme, mais pour avoir raison des Soviétiques en Afghanistan, les États-Unis et une grande partie du monde occidental ont participé à la construction de la personnalité de M. Oussama Ben Laden, ainsi qu'à ses moyens d'action. Au jour où cet homme d'une psychologie fragile s'est ressenti trahi, il a retourné contre eux tout le potentiel et la formation qu'il avait reçu de ses anciens instructeurs pour les détruire. Il utilisa et peut toujours utiliser, les mêmes paradis fiscaux que ses anciens « partenaires » pour entretenir ses réseaux terroristes, sans compter sur la culture presque intensive du pavot sur " ses terres afghanes ", sous le regard de chacun et sans que personne ne puisse réellement intervenir.

Après ce 11 septembre, une guerre violente sur l'Afghanistan était fort compréhensible, mais il n'en reste pas moins qu'ensuite sur l'Irak, pour des raisons stratégiques d'un autre ordre, la même attitude a été conservée alors que les paradis fiscaux, si souvent blanchisseurs d'argent sale, créés par un système monétaire dominateur sur des millions de pauvres du monde entier, ne sont pas remis en cause.

Ne serait-ce pas premièrement de cela que les États-Unis et nous-mêmes devrions commencer de demander pardon devant Dieu ? Si nous regardons à la construction mentale de Mr Ben Laden ou de Mr Sadam Husein,  qu'elle différence a-t-elle de celle de tout autre malheureux insensé qui va par exemple tuer ceux qu'il avait le plus chéri, par impuissance, rancune ou n'importe quel autre mauvais sentiment humain ?

Rien ! Seule leur puissance monétaire et leur impact médiatique étaient différents !

Lorsque nous donnons raison à une suprématie humaine, ou même la capacité à le devenir à certains qui détiennent le monopole d'un pays par une richesse personnelle supérieure parfois à celle du peuple entier, nous donnons raison à toute possibilité de déficience de cette personne ou organisation menée par elle de régner sur ce peuple. N'en est-il pas ainsi par le bief de la micro-informatique de Mr Bill Gayts sur le monde, que les États-Unis eux-mêmes ont dû commencer de limiter ?

Nous avons heureusement en sa personne quelqu'un de psychologiquement équilibré semble-t-il, car imaginons un seul instant que lors de certaines remises en cause, il ait été un tant soit peu à l'image de Mr Ben Laden, où en serions-nous aujourd'hui ? Mais qui peut dire, dans la facilité et la gloire, comment il réagira demain dans la souffrance, la maladie, le deuil ou simplement le sentiment de rejet qui peut être en chacun de nous à cause d'une difficulté vécue à un ou deux ans, et qui reste tapi bien au chaud pendant les années de réussites, attendant patiemment son heure destructrice ?

Ces hommes sont des humains, et loin de moi l'idée de les accabler, mais leur construction est identique à celle de quiconque, à la différence près que leurs pouvoirs sont différents. Alors plutôt que d'aller jusqu'à l'issue fatale, ne serait-il pas mieux pour chacun que le bon sens prévale dans les voies de Dieu ?

Nous revendiquons facilement l'appartenance à Jésus-Christ, alors que nos réactions sont opposées. Je crois que tout Français, et même beaucoup d'autres, sont aptes à comprendre la psychose qui s'empara des États-Unis après ce 11 septembre 2001, et combien à plus forte raison, dans ce genre de climat il est plus difficile de continuer de se bien comporter. C'est pourtant là que chacun peut mesurer sa réelle spiritualité.

Nous l'avons vu et revu, notre construction charnelle psychologique se trouve construite par la peur qui nous incite à nous protéger des difficultés corporelles que nous pourrions rencontrer. Il nous est aisé  de démontrer notre spiritualité dans un chaud et douillé climat de confiance, comme nous le remarquions dans le chapitre " La chair, la guerre ", car notre conscience nous guide vers le bien. Le problème surgit lorsque notre environnement ne correspond plus à notre entendement de l'image reçue. Notre système d’autoprotection produit alors un court-circuit de toutes nos bonnes théories, et génère : Le Conflit !

Les États-Unis sont donc entrés dans une réaction charnelle face à leurs difficultés, c'est pourquoi chacun des deux partis en présence a agit avec son image du bien. Monsieur Ben Laden avec l'image de « son dieu vengeur », les États-Unis avec leur image du « dieu roi auto suffisant au-dessus des nations », mais où est passé Dieu dans tout cela ? Après la témérité de groupe que chacun confond avec la foi et qui ne lui permet pas de dépasser sa mémoire collective !

Il en va parfois tout autrement individuellement, mais ce qui ressort de l'esprit collectif est ainsi, et chacun pleure sur ses propres pertes. Que faisons-nous pourtant de bien à pleurer les seuls morts que nous chérissions, alors que nous devrions pleurer ceux des deux camps, si nous aimions nos ennemis comme Jésus nous l'a enseigné ? Si nous ne voyons le malheur que chez nous, sans le voir également au niveau de nos " ennemis ", encore une fois nous nous trompons d'ennemi et mettons des hommes fait à l'image de Dieu à la place de Satan.

L'image de Dieu de certains est peut-être un peu plus déformée que la nôtre, mais devons-nous pour cela les assimiler à des damnés que nous devons exterminer ? Agissons-nous alors selon les « Charbons ardents » ? Ne nous leurrons pas, tout homme ne sera pas obligatoirement sauvé, mais nous devons être les avocats de ceux qui se perdent, pas leurs bourreaux.  Si nous ne pouvons pas avoir la compassion pour ceux qui souffrent, qu'ils soient « bons ou mauvais », américains ou irakiens, c'est sans doute que notre égocentrisme national charnel est encore loin d'être mort et que nous donnons en cela raison à des rivalités ancestrales.

Ces rivalités naissent majoritairement de notre mémoire collective, qui se renouvelle beaucoup moins rapidement que notre mémoire humaine. scientifiquement démontré que nos cellules se renouvellent tous les sept ans, et si nous simplifions les choses et prenons comme espérance de vie humaine soixante dix ans, nous nous rendons compte très facilement que l'être humain se renouvelle dix fois plus vite qu'une nation. Ce n'est d'ailleurs pas une chose très erronée dans notre France actuelle, puisque cette espérance de vie se situe à 79,44 ans pour la population totale, 75,8 ans pour les hommes, et 83,27 ans pour les femmes. C'est pour cela que l'incidence de notre comportement de l'instant, plus notre psychologie née de nos premières années, apporteront une résultante dans notre vie, qui se prolongera au moins dix fois plus longtemps dans une nation.

Il nous faut rester modéré dans certains rapprochements, et regarder les choses dans leur logique, sans entrer dans une démonstration mathématique des faits. Si nous prenons pour la France et l'Europe en général, les bases de la chrétienté se situant vers l'an 800, que fut l'apogée de l'élan évangélique produit par Charlemagne sur une grande part de l'Europe, la France représente aujourd'hui une personne dont le vécu serait de 1200 ans, divisé par 10, soit 120 ans.

Nous avons donc dans notre mémoire collective le vécu d'une personne qui a partagé sa vie avec Dieu, parfois charnellement, parfois spirituellement, mais dont le vécu l'a amenée à relativiser certaines attitudes charnelles de sa jeunesse. A l'opposé, les États-Unis sont les jeunes bouillants par lesquels beaucoup de bonnes choses se réalisent, mais qui tombent plus facilement dans les nombreux pièges qui leurs sont tendus. Nous voyons en cela l'agacement des États-Unis envers la France dans la guerre d'Irak. Ne le prenons pas mal, et prenons-le plutôt comme un conflit de « génération ».

Si nous menions une guerre verbale à cause de cette petite divergence d'opinion, nous oublierions le cheminement dans lequel nous nous aventurâmes lorsque, vers nos " vingt-cinq " ans [(1050-800)/10 = 25], par huit fois nous partîmes en croisades. J'ironise un peu, mais pour les États-Unis il en ressort qu'ils sont à reproduire pour leurs " vingt trois " ans [(2003-1774)/10 = 22,9], les erreurs que nous avons faites à vingt cinq.

Nous devons relativiser ces comparaisons qui n’ont rien d’un caractère absolu, car même si le sens général n'est pas complètement faux vu qu’il s’agit d’une mémoire collective, l'image que nous pourrions en ressortir au premier degré serait aussi incorrecte qu'en nier le total rapprochement. Attention donc à l’origine de nos présomptions de richesse ! Nous en avons parlé au sujet de celui qui se croit riche, que ce soit d'argent, de connaissance, de spiritualité, de sagesse, de jeunesse, alors que toute richesse charnelle se trouve ne pas être de Dieu. Tout ce que nous avons donc vu et verrons encore comme avantage de la France dans le domaine charnel, ne restera à notre avantage que dans la mesure ou nous le gèrerons spirituellement AVEC Jésus.

L'amour n'y échappe surtout pas, comme nous l'avons vu dans le chapitre précédent, puisqu'il n'y a pas dans " l'amour " initial de l'homme, la véritable dimension d'Amour, même s'il lui est donné la capacité d'y accéder. C'est pourquoi le monde chrétien plus que tout autre ne doit surtout pas entrer dans la condamnation, puisqu'il est le seul à posséder un véritable accès à l'Amour de Dieu, et que souvent il l'emploie lui-même si mal. Il conserve les images reçues des grands hommes ou les idéaux capitalistes qu'il a étudiés, et préfère mettre de côté les préceptes que Dieu lui a demandés de manifester envers son prochain.

Dans la psychologie chrétienne actuelle, ce qui reste de l'idolâtrie collective de la recherche de grands hommes qui promettent la lune, mais qui sont les seuls à y aller, nous fait encore regarder le riche comme celui auquel nous voudrions ressembler, alors que Jésus nous dit, c'est celui qui vous opprime. Si aujourd'hui nous recherchons l'argent comme un dû ou à l'opposé condamnons les gens riches, nous reproduirons leurs erreurs demain. Si nous agissons ainsi, l'image qui nous conduit ou que nous combattons, est celle que nous recherchons, comment pourrons-nous nous en séparer dans notre chair, puisque c’est de sa convoitise que nous tirons nos conflits ?

C'est ce qui arriva plus ou moins à Karl Marx. Éduqué par un père juif devenu pasteur, sa connaissance de la bible l'amena à confondre Dieu avec les religions à cause des mauvais exemples reçus des rois élevés à la nature divine. Il ne conserva que les idéaux bibliques de son enfance, mais dans une mise en pratique opposée à celle dont il s'était trouvé désabusé, voir peut-être trahi. Regardons en effet de quoi put-il tirer ses idéaux : (Actes 4-32/35) La multitude de ceux qui avaient cru n'étaient qu'un cœur et qu'une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais tout était commun entre eux.

Avec une grande puissance les apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous. Car il y avait parmi eux aucun indigent; tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu et le déposaient aux pieds des apôtres; et l'on distribuait à chacun selon qu'il en avait besoin.//

Ces indications du mode de vie de ces premiers chrétiens, ne nous permettent en rien de transposer leur expérience à la structure de quelque société que ce soit. Il est évident qu'ils ne s'étaient pas tous arrêtés ni de vivre, ni de travailler, bien que cela ne soit pas mentionné.

Ce sont les dimensions de notre nature humaine sur lesquelles tous ces philosophes étayèrent tant de théories qui interdirent aux apôtres de faire croître leur communauté, et certainement pas leur intégrité personnelle, ni celle de leurs proches. Ce qui mit fin au mode de vie dans lequel ils étaient entrés naturellement dès les premiers jours, fut eux tous et leur nature, donc : Nous !  

Nous à cause de notre chair ! Nous que Dieu aimait tout autant que le peuple qu'il s'est choisi pour se manifester au monde entier auquel il voulait se faire connaître, afin qu'un jour, la majorité de ceux qui le recherchent dans le Saint-Esprit l'emporte sur la minorité.

Au travers de ce récit Dieu ne nous apporte pourtant pas un modèle de société à structurer par nous-mêmes, mais pour un Karl Marx qui avait rejeté Dieu à cause de l'image qu'ils en avaient reçu de toutes les monarchies de par le monde, il en était arrivé à la conclusion que nous connaissons. Cette utopie humaine, tirée du leurre que la convoitise de l'homme n'était due qu'au manque d'égalité sociale, a donc laissé espérer à des millions d'hommes et de femmes sincères, que nul ne tenterai plus de dominer sur l'autre dans une société idéale dans laquelle les richesses seraient également partagées. Cet univers nouveau verrait donc disparaître progressivement la nécessité d'un gouvernement tant l'homme vivrait heureux et comblé, car dans une quasi-égalité de revenus.

C'est cet idéal que tous nos philosophes matérialistes, cherchèrent à mettre en place par le " socialisme ", exterminateur des riches ou par le " socialisme " actuel, dans de nombreux compromis intellectuels de société. Ils ne s'étaient pas rendu compte que dans l'amour basé premièrement sur l'égalité financière, c'est l'argent le moteur de l'amour, alors que seul l'Amour véritable de Dieu peut conduire à une forme d'égalité et de partage venu du cœur, c'est l'opposé, et c’est ce que vécurent les apôtres.

Satan n’avait plus qu’à jeter le discrédit final sur la manipulation qu’il fomente depuis cet embryon de vie communautaire des apôtres, afin que l’homme ne puisse plus jamais aspirer à ce que Dieu veut lui donner comme havre de paix. Il a fait réaliser par l'homme dans " sa  "  dimension, ce que Dieu veut nous donner dans " SA GLOIRE ".

Qu'existe-t-il en effet de plus subtil que nous faire refuser nous-mêmes par un exemple vécu dans sa fausseté, donc bancale au possible, ce que Dieu peut mettre en place dans une extrême vérité et droiture. Nous en avons abordé succinctement le sujet dans le chapitre " La chair, la guerre ", et pouvons discerner la méthode qu'il utilisa au travers des trois évolutions anglaise, française et russe, : Plus le féodalisme subsista dans une nation, plus il produisit d'excès de violence et une réaction communiste. Il résista peu en Angleterre, une évolution progressive s'accomplie sans trop d'adversités et violences, laissant à chacun une image bonne à l'excès de l'attitude royale humaine. Il fut davantage retenu en France, et ce fut la première révolution à caractère communiste. Il fut complètement bloqué en Russie, et apporta le communisme exterminateur dans sa vraie grandeur. Satan n'eut plus alors qu'à pousser dans le dos du système révolutionnaire cent pour cent charnel qu'il avait créé, pour le rendre plus ou moins permanent, jusqu'à son autodestruction. L'exemple était alors donné, vécu, démontré, il pouvait dormir sur ses deux oreilles, il avait discrédité par la violence, ce que Dieu donnera dans l'amour.

Il n'y a que bien peu à rajouter. Des deux " socialisme " initiaux, l'un amené par le marxiste, est devenu le communisme et l'autre le " socialisme " démocratique, a donné naissance au socialisme actuel. Ce qui se fit en Russie communiste dans un idéal d'égalité, est ce que nous pourrions appeler « le socialisme grossièrement charnel de Satan ». Le socialisme français actuel, né d'un idéal semblable mais plus modéré, s'étant dissocié du « socialisme » marxiste au début du XX  siècle, est conduit quant à lui par « une idéologie humaniste » dont la dimension charnelle est mieux déguisée. Cet idéal est certes un pâle reflet de ce que Dieu veut construire par son Amour, une image encore assez imprécise des choses à venir, un peu comme l'attitude du chrétien tiède que nous avons déjà vu en rapport à la foi que Dieu put donner à Charlemagne.

Nous n'avons à blâmer personne, car sans doute pourrions-nous au contraire attribuer ce verset de Luc 16-8 à beaucoup de ces hommes de convictions, que furent certains communistes et socialistes d'antan : « Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière ».

Les enfants de ce siècle que furent nos philosophes avaient simplement trop misé sur le seul bon sens de l'homme, et n'ont fait que démontrer l'incapacité de celui-ci à gérer une nation sans l'aide de Dieu. Le seul avantage de notre socialisme intellectuel, est d'avoir démontré comme au temps de la révolution de 1789 pour la république, que les dimensions sociales sont envisageables sur plus de quelques mois, et donner envie à chacun dans un temps à venir, l'envie du " bon idéal ", du bon équilibre, comme ce fut le cas en 1852 de la " bonne République ". Cet idéal ne porte pas de nom, car il est en Dieu, et sera établit par Lui en son temps, même si c’est à nous de lui donner raison aujourd’hui.

Le Français tout comme beaucoup d’Européens, associent facilement les valeurs socialistes aux valeurs chrétiennes. Elles se ressemblent étrangement au premier abord, puisque les lois socialistes, d’entraide aux plus démunis, semblent donner raison à l’amour de son prochain. Chacun d’entre-nous peut pourtant comprendre de lui-même que si les règles de Dieu visent premièrement à réécrire l’esprit de l’homme pour l’amener à la dimension de la mise en pratique de l’amour de son prochain, il n’en est nullement le cas du socialisme qui reste dans l’éducation charnelle, comme peut le faire toute religion. L’attitude socialiste face aux problèmes humains, pourrait se comparer avec celle de Pierre au jardin de Gethsémani, lorsqu’il coupa l’oreille de Malchus.

Nous n'approfondirons pas plus les valeurs entre elles, notre motivation n'étant pas de défendre ou d'accuser le socialisme actuel, ni même le nom qu'il représente pour certains, mais garderons cependant cette interrogation en chacun de nous : En tant que chrétiens, devons-nous ou non donner raison à une idéologie tournée vers l'amour de notre prochain, à savoir partager notre pain avec celui qui a faim, au niveau même de la nation ?

Le fait de partager son pain avec celui qui a faim est en effet  complémentaire avec notre verset d'introduction : « Car on donnera  à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a ». Si la part qui est donnée vient de l’abondance du cœur, alors Dieu multipliera cette abondance, mais attention, la réciproque est vraie...

Nous n’avons pas à soutenir plus un parti qu’un autre, car nous l’avons déjà vu, Dieu n’est pas le Dieu des partis, mais des hommes. Nous devons regarder aux erreurs de chacun sans condamner personne, ou faire mieux qu’eux. Il est évident cependant que si Satan s’est donné tant de mal à faire discréditer par l’homme, la dimension que Dieu veut lui donner pour le bénir, c’est qu’il a tout à y perdre. Les exemples mauvais que Satan nous a apporter au travers de l'Union soviétique, et maintenant par un " socialisme " à la française, encore plus dépourvu de bon sens que l'Union-Soviétique n'avait pu l'être, par le soutien de règles opposées à la loi divine, ne doivent pas nous décourager. Nous n’avons pas à nous laisser persuadé que la France tout comme l'Union soviétique ou tant d'autres états européens ont eu leur temps d'idéalisme social, duquel il faut intelligemment revenir et se tourner vers un ultra-capitalisme qui à terme ramènerait un extrême communiste. Si l'assistanat socialiste ou communiste est la chose qui à long terme diminue le plus l'être humain et le fait entrer dans des voies d'égarement charnel, il n'y a pas besoin d'être expert en économie politique pour faire ressortir que l'équilibre de l'être humain ne s'obtient pas dans une société fondée sur l'entière puissance de l'argent. Dieu nous le dit dans 1 corinthiens 13, seul l’Amour restera !

C'est pourquoi nous pouvons concevoir qu'il n'est pas juste selon Dieu de nous tourner vers une compétition entre nation à savoir être plus forts que les autres, tout en se donnant bonne conscience par le soutien de quelques ONG. La finalité de l'Amour de Dieu est dans notre équilibre et l'amour de notre prochain, afin que tout comme au temps des actes des apôtres, chacun puissent dire " Car il y avait parmi eux aucun indigent ". La paix sociale est une nécessité spirituelle, et ceux qui procurent la paix sont approuvés de Dieu et appelés " fils de Dieu " (Matthieu 5-9). C'est pourquoi l'homme doit recevoir en lui-même le " sel de la paix " pour vivre en toute quiétude avec les autres. Le fruit de la justice est semé dans la paix, car le juste la cultive égale à la patience, et récolte la sagesse dans le repos de l'âme. Il faut en effet savoir quel est notre but : Ou nous courons après la puissance de l'argent pour être encore et toujours les premiers, et faire parti des premiers que Dieu rejettera avec notre vieux logiciel pharaonique, ou nous nous laissons conduire par son Saint-Esprit à aimer notre prochain comme nous-mêmes.

Il est donc important de nous rendre compte que le soutien de Dieu va dans le sens dans lequel sa permissivité est la moins éloignée de sa nature même. Nous ne le constatons pas afin d'en rechercher le profit pour désobéir, mais bien dans l'espoir de nous approcher au mieux de la volonté parfaite de Dieu.

Tout comme nous avons fait plusieurs rapprochements historiques de cause à effet, regardons à une plus récente et dans la mémoire de beaucoup, que furent durant des décennies, l'affrontement des deux impérialismes, capitaliste et communiste. Bien que resté dans une dimension charnelle notoire, le capitalisme américain s'est toujours tourné vers Dieu, alors que l'impérialisme communiste soviétique avait entièrement banni Dieu de toute son idéologie, jusqu'à tenter de l'effacer de la pensée de chacun, à cause de la mauvaise image qu'ils en avaient reçue des Tsars. L’idéologie communiste faisant entièrement confiance au bon sens charnel de l'homme, s'est donc entièrement appuyé sur ce que Satan maîtrise le mieux, comme nous l'avons déjà démontré. L'issue du conflit est/ouest, ne pouvait donc avoir d'autre issue que de confirmer la suprématie américaine et c'est aussi une preuve du but poursuivi par Dieu.

Si l'URSS ne pouvait donc être gagnante, il n'en va pas de même de la France, donc de l'Europe, et c'est une opportunité que Dieu nous donne de nous bien ou mal comporter. Nous avons la chance en tant que Français et Européens d'appartenir à un peuple qui a reçu charnellement de ses ancêtres une image très proche de celle que Dieu veut transmettre à l'humanité pour la bénir, si nous la gérons avec son aide. Là donc, où il y eut conflit entre Soviétiques et Américains à l'avantage de ces derniers, l'Europe cette fois réussira, SURTOUT PAS dans l'adversité envers les États-Unis, mais SI elle s’ouvre entièrement au Saint-Esprit de Dieu.

Dieu a promis à son peuple qu'il serait la tête tant qu'il resterait dans ses voies, donc équitable envers tous. Il ne faut cependant pas s'attendre à une progression immédiate et fulgurante, mais la persévérance dans les voies de Dieu sera pour chaque nation, à commencer par Israël, la réussite pour le bien et le bonheur de l'humanité, même si nous devons préalablement passer par des temps de vaches maigres.

Nous n'avons à rechercher la victoire sur personne, mais à garder l'espoir que chacun saura se ranger sous la bannière de Jésus qui en tirera toute la Gloire. Cette victoire nous devons l'obtenir sur l'ennemi de nos âmes et non sur des hommes ou des peuples auxquels nous attribuons toutes les infamies du genre humain, sous le fallacieux prétexte qu'ils n'ont pas hérité d'une mémoire collective cent pour cent identique à la nôtre, mais de celle du Royaume Uni par exemple.

Si l'Europe, peut venir en " nuance " à cette suprématie américaine, n'oublions pas cependant que le but du Prince de ce monde est de nous y faire entrer si possible par une rivalité charnelle qui adopterait soit les même règles, soit des règles complètement opposées, tel que le feraient des intégristes religieux.

Nous n’avons à entrer en rivalité avec personne. Nous l'avons déjà souligné, Dieu donne la première place à celui qui fait sa volonté, comme il le dit dans sa parole, or ce n'est pas lui qui la donne à celui qui la recherche sans vergogne, pas plus qu'à ceux qui croient ne pas avoir besoin de lui. Dans une semi-volonté permissive il nous laisse perpétrer quelques temps nos erreurs, dans l’espoir de la repentance du pécheur, et son retour dans des voies justes. Dieu donne la première place à celui qui accepte de la perdre premièrement, pour éventuellement la lui redonner à " SA façon ", et non selon les hommes.

Il se trouve que Dieu n'a pas abandonné la France, ni son désir de justice et d'équité, même si en regard de nos églises, la France a quelque peu abandonné Dieu, et pourtant...

Regardons ensemble ce qui arrive aux français. Si de par nos antécédents révolutionnaires nous avons conservé ce côté téméraire absurde et charnel, il nous faut regarder au-delà, et en particulier à l'image de Dieu qui s'est construite en nous, donc de notre « bien », de même que chez certains autres de nos voisins. Cette image n'est pas celle du " Dieu victorieux " de tout et de tous, au travers des grands hommes que nous nous devons d'être, même si nous le devenons facilement. Toujours en dehors de cet esprit révolutionnaire, mais peut-être un peu à cause de lui, le Français a reçu une image d'un Dieu compatissant envers le pauvre et celui qui souffre, même s'il en recherche souvent l’opposé pour lui-même.

L'image de Jésus ou celle du pauvre Lazare est donc beaucoup plus proche des textes bibliques dans le peuple européen que dans celui des États-Unis en général, raison pour laquelle les résultats Américains semble souvent un pied de nez à l'Europe. Cela donne parfois aux français l'impression que Dieu les oublis, s'ils croient et espèrent encore quelque peu en ce Dieu pour leur nation. D'autres en arrivent même au " si Dieu existait ", il ne pourrait permettre toutes les exactions et calamités qui existent de par le monde.

Dieu n’approuve absolument pas ces dernières paroles, et même s’il ne s'en prend pas pour autant aux Français auxquels il demande encore de persévérer dans l'attente du retour de Jésus, il attend de nous autre chose. Il sait que pour la majeure partie, il ne s'agit là que d'une incompréhension, d'une lassitude à la vue de toutes les misères humaines et de par le monde, car beaucoup de ces français qui le renient, cherchent à pratiquer au mieux ses préceptes dans leur vie. Ils se refusent de croire en lui et surtout d'en démontrer leur attachement, mais ils agissent majoritairement à la façon dont Dieu le demande. L’hérésie tient alors dans le fait que toutes ces bonnes volontés ne produisent jamais qu’abaissement de ceux qu’ils voudraient élever, car Dieu résiste aux orgueilleux que les Français sont devenus. Il leur demande simplement de se tourner vers lui, pour qu’il leur révèle que cet orgueil est situé dans leur esprit révolutionnaire qui leur donne l’impression de « Grandeur ». Voyez combien il est facile de s'en prendre à Dieu plutôt qu'à nous-mêmes. Nous retrouvons donc un grand avantage au niveau de la bonne image que nous pouvons avoir de Dieu, mais un énorme inconvénient au niveau de la foi.

Nous l'avons placé pour certains dans une forme de catéchisme industriel à la Saint Simon, qui fut à l’origine du socialisme actuel, et pour d’autres dans leur présomption humaniste d’esprits élevés, qui voient dans la charité ce qui différencie l'homme de l’animal. La foi en Dieu nous manque, car bien que notre recherche soit dans les règles instituées par Dieu, nous préférons souvent les gérer par nous-mêmes, et faire plaisir à chacun en donnant raison au péché plutôt que garder confiance en Dieu seul. Comme dans tout homme il y a des hauts et des bas, espérons que nous sommes dans le bas, même s'il demeure fort à craindre que nous passions par plus bas, pour que nous soyons contraints de faire le bon choix.

S'il ne suffit pas de se tourner un jour sur sept vers Dieu pour être un bon chrétien, et qu'il est préférable de rechercher la communion permanente avec ce Dieu d'Amour, quelle que soit notre attitude, il est extrêmement dangereux de se croire les seuls maîtres à bord. Dieu résiste premièrement aux orgueilleux qui agissent ainsi, ce qui laisse toute porte ouverte à la révélation mensongère de Satan.

Un peu comme un postula, nous retiendrons donc, que notre difficulté à nous Français est de continuer d'avoir foi en un Dieu d'humilité, tel qu'il s'est inscrit dans notre âme au fil des siècles. Nous préférons alors nous détourner de Dieu plutôt que de perdre cette image, même si c'est lui qui l'a mise dans nos cœurs et qu'il nous demande de persévérer encore dans cette dimension au-delà de ce que nous voudrions voir se réaliser sur terre.

Bon nombre de chrétiens de par le monde, s'attendent à une dimension nouvelle venant de France. C'est peut-être pour cela que les deux principaux groupes politiques de droite et de gauche en arrivent à la même conclusion ou presque : Le peuple français n'est plus d'accord de laisser les plus pauvres de côté au profit des plus riches, et chacun est obligé d'en tenir compte, même si individuellement tous veulent être riches. Celui qui gouverne n'est donc plus la tête par un gouvernement à l'image de grands hommes, mais bien le peuple, le corps qui se rebelle contre la tête dès que celle-ci le rationne trop. Attention que l'équilibre continue de régner !

Nous allons donc examiner le phénomène qui arrive à notre nation afin de comprendre le piège que l'ennemi voudrait refermer sur nous.

Dieu veut effectivement utiliser la France pour le retour de Christ, en reconnaissance des élans de cœur de nos Pères qui le suivirent et l'honorèrent, et par lesquels la chrétienté fut établie sur l'Europe entière. Si aujourd'hui nous nous détournons de lui et agissons par nous-mêmes, par notre chair, ce ne sera pas lui qui nous conduira dans une paix humaniste. Ce ne sera alors pas à cause d’un manquement de Dieu à nous bénir, que nous ne verrons pas sa Gloire, mais à cause de notre désobéissance à le rechercher.

Vous savez qu'il est dit qu'il viendra un antéchrist, et l'apôtre Jean nous le dit au premier siècle, il est déjà dans le monde. Cet antéchrist règnera sur le monde pendant trois ans et demi, et l'on dira alors paix, paix, paix. Ce ne sera donc pas à cause de la guerre que nous dirons paix, paix mais bien à cause d'une paix de concession simplement humaine. Or, (1 Thessalonicien 5-3) nous dit qu'alors un malheur subit s'abattra sur nous. Il est donc fondamental pour nous qui sommes les plus proches charnellement de l'image que Dieu veut donner spirituellement a beaucoup, que nous soyons plus vigilants que d'autres à le rechercher avec des cœurs d'enfants, car si non, nous serons ceux que l'ennemi de nos âmes, cet antéchrist, utilisera le plus facilement pour faire régner une paix charnelle, donc démoniaque.

Ceci explique je pense suffisamment bien pourquoi nous ne devons surtout pas condamner les États-Unis ou Israël dans leurs dimensions charnelles d'aujourd'hui, même si leur image du bien les pousse à l'opposé de nous. Et si c'était à juste titre ? Serions-nous ceux qui oseraient faire un procès à Dieu ?

Lorsque l'ennemi ne peut plus nous retenir de faire le mal, il nous pousse à faire « trop » de bien, ce « trop » étant la part charnelle, donc anti-Dieu. Souvenons-nous donc lorsque nous nous tournerons vers Dieu, de ne pas y venir pour demander justice des mauvaises tendances des États-Unis ou d'Israël. Ce sont là des rivalités dont l'ennemi se ferait un malin plaisir à nous faire entrer dans cette dimension de justicier due à notre présomption de révolutionnaire plus juste que les autres.

Nous l'avions souligné, au travers des dix plaies d'Égypte, avant de prendre une réelle position pour le juste et le sortir de la maison de servitude, Dieu avertit préalablement longuement le méchant afin de lui permettre d'entrer dans la repentance. S'il ressort de nos parallèles que les États-Unis doivent être remis en cause dans leur attitude charnelle de seigneurs, tête de la planète, il n'en ressort pas moins que la France a trop souvent délaissé Jésus notre sauveur, au profit d'une idéologie humaine gérée comme à : L'image des tièdes que Dieu vomira.

Nous ne sommes donc pas meilleurs l'un que l'autre, et nous avons besoin l'un de l'autre pour tendre vers l'équilibre que Dieu nous réserve. Notre route est similaire à celle d'un couple qui n'a pas l'impression que nous vivrons ensemble la panacée universelle, mais dans lequel nous nous rendons compte que les aspérités de l'un participeront au polissage de l'autre.

L'humilité précède la gloire. Attention que nos justices ne soient pas simplement humaines et tournées contre Dieu, mais qu'elles soient accomplies AVEC Jésus ! Nous l'avons déjà vu, celui qui n'assemble pas AVEC MOI A DIT JESUS, DISPERSE !

Avant de clore ce chapitre, il nous reste à regarder à l'attitude d'une dernière orientation politique extrémiste française. Enfouis dans une attitude charnelle primaire, tel Hitler qui s'en prenait aux juifs, se groupe politique affirme sans honte avoir Jeanne d'Arc pour modèle, mais déborde de haine raciale envers les Juifs et les Maghrébins. Ces dits Maghrébins, souvent descendants d'Abraham par Ismaël, ne sont pas venus nous voler notre travail comme leurs accusateurs le disent. Ce sont au contraire nos ancêtres qui sont allé envahir leurs terres pour mieux les exploiter, puis les ont amenés en France métropolitaine pour s’en servir comme domestiques bon marché.

Dans ce petit descriptif, chacun a pu reconnaître l’extrême droite, dont les modes de fonctionnement ne diffèrent en rien avec l’extrême gauche. S’il ne faut pas se voiler la face devant tout problème, n’en existait-il pas un, similaire au nôtre, en Israël au temps de Jésus, de par la présence de ces exilés Samaritains auxquels il rendit souvent hommage ?

(Luc 10-25/37) Et voici qu'un docteur de la loi se leva et lui dit, pour le mettre à l'épreuve : Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ?

Jésus lui dit : Qu'est-il écrit dans la loi ? Qu'y lis-tu ?

Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même.

Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela et tu vivras.

Mais lui voulu se justifier et dit à Jésus : Et qui est mon prochain ?

Jésus repris la parole et lui dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le rouèrent de coups et s'en allèrent en le laissant à demi mort.

Par hasard, un sacrificateur descendait par le même chemin; il vit cet homme et passa outre.

Un Lévite 1 arriva de même à cet endroit; il le vit et passa outre. Mais un Samaritain 2, qui voyageait, arriva près de lui, le vit et en eut compassion.

Il s'approcha et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis le plaça sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie et pris soin de lui.

Le lendemain, il sortit deux deniers, les donna à l'hôtelier et dit : Prends soin de lui, et ce que tu dépenseras en plus, je te le paierai moi-même à mon retour.

Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ?

Il répondit : C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui. Et Jésus lui dit : Va, et toi fait de même.//


1) Lévite : descendants de Lévi, ils avaient en charge le service du tabernacle, sanctuaire de Dieu, lieu très Saint.

2) Samaritain : habitants de Samarie. C'était des colons que le roi d'Assyrie                                            envoya pour peupler le pays d'Israël après la captivité. C'est pourquoi les Juifs les haïrent. Ils avaient leur propre temple sur le mont Garizim. Ils furent traités avec beaucoup de charité par Christ, pour bien souligner l’intolérance juive et leur attitude charnelle.


Ces exilés " Samaritains " que nous pouvons appeler " Maghrébins " pour utiliser un langage clair, sont ceux que nous sommes allés envahir en Afrique du Nord pour apporter des terres à nos colons au temps de Saint-Simon. Ce sont ceux que nous avons ensuite été heureux de trouver pour nous aider durant les deux guerres mondiales, et encore ceux que nous avons ensuite amenés en métropole, donc chez " eux ", puisque français, pour vider nos poubelles pendant des décennies.

Ils furent considérés des gens de second ordre par la majorité des non maghrébins, même si ce ne fut pas le cas de tous les " pieds noirs 1". Une très petite minorité musulmane put s’extraire de la position de larbins, sans parler des droits civiques souvent bafoués. C’est pourquoi, si nous leur avons montré un si mauvais exemple de l'évangile au travers de beaucoup de malveillance, ne soyons pas surpris qu'ils ne l'aient pas adopté comme règle de vie pour eux-mêmes et leur prochain.


1) Pieds noirs : Appellation donnée aux habitants d’origines française en Afrique du Nord. L’Algérie envahit très violemment en 1830, resta Française jusqu’en 1962. Jusqu’à cette époque régna une différence fondamentale des droits entre les Algériens d’origine maghrébine et métropolitaine.


Ne soyons pas surpris qu'ils aient rejeté les valeurs chrétiennes, car ils ont trouvé leurs règles meilleures que les nôtres, leur cœur n'ayant été touché que par notre mépris et non par la grâce de Dieu au travers de nous. Les erreurs d'un homme sont celle d'un homme et il doit en demander pardon, mais les erreurs d'un peuple reposent sur chacune des cellules que nous sommes. De combien d'erreurs identiques à celle que je vais vous conter maintenant, ne devrions-nous pas demander pardon à ces toujours " exilés ", que nous maltraitions hier chez " nous " donc chez " eux " puisqu'ils étaient eux-mêmes " français ".

J'avais environ sept ans, et mon père, artisan électricien, possédait une bien vieille petite voiture d'avant guerre dont il se servait au mieux pour ses chantiers. Un de ses amis charpentier avait un beau-frère colon en Algérie, qui exhibait sa fortune chaque année, lorsqu'il revenait passer plusieurs semaines de vacances en France dans sa famille. Il disposait d'une énorme voiture américaine verte, je me souviens. Un jour, du haut de toute son arrogance qui n'avait d'égale que son non-sens, il se tourna vers mon père et lui dit : " Regarde pauvre - c... - comme elle est large ma voiture, mais moi c'est avec ça que je les mène là-bas ". Ouvrant alors le coffre de son énorme véhicule, il montra à mon père complètement désabusé, trois carabines bien lustrées.

Un peuple n'est pas différent de l'homme, et nous avons à nous repentir de toutes ces exactions et de bien d'autres en tant que nation. Le peuple n'est pas différent de l'homme. Si nous voulons recevoir la bénédiction de Dieu, il faut d'abord savoir reconnaître nos fautes, et ne pas l'imposer qu'aux Turcs face au génocide Arménien. Nous ne pouvons pas dire pour autant que dans le F.L.N.1 il n'y eut que de bons actes, mais nous disant chrétiens ou peuple chrétien, où que nous puissions aller, si nous nous comportons à l'opposé de ce que nous enseignons aux autres, ne soyons pas surpris que Dieu ne nous soutienne pas.

 

1) F.L.N. : Front de Libération Nationale, lors de la guerre d’indépendance


Ne nous laissons pas abuser par des paroles mensongères de Satan, qui donnent raison aux haines qu'elles soient raciales, culturelles ou spirituelles. Attendons-nous si non, à devoir nous-mêmes les subir un jour, " par la grâce de Dieu ", pour que nous puissions nous repentir de nos propres fautes.

Souvenons-nous que l'humilité précède la gloire, mais que même et surtout dans cette gloire, tant que le retour de Jésus ne se sera pas accompli, l'ennemi de nos âmes tentera de nous faire entrer dans l'excès. Cela veut dire qu'une fois que la France se sera réveillée à la foi en Dieu, Satan nous tentera de tout faire comme venant de Dieu. Souvenons-nous encore que ce n'est pas à la parole téméraire d'un homme ou d'un peuple, que l'on reconnaît sa foi, mais à ses œuvres. Celui qui a les œuvres, n'a plus besoin d'agir au nom de Dieu comme beaucoup le revendiquent si facilement, car ses œuvres parlent pour lui.

Mais celui qui n’a pas les œuvres parle souvent en insensé, oubliant le troisième commandement de Dieu donné à Moïse :(Exode 20.7) Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.//

La présomptueux et la témérité, sont des sentiments charnels qui conduisent facilement à l’emploi du nom de Dieu en vain. Ils sont souvent employés pour mieux masquer certaines faiblesses ou homicides non avoués, que l’homme utilise dans sa timidité pour mieux se valoriser aux yeux des autres. Primo LEVI parle très bien de l'éloquence humaine et des fléaux qu'elle peut véhiculer, nul doute qu'il l'avait appris à ses dépens, pourvu que nous sachions tous en tenir compte : " Tous nous devons savoir, ou nous souvenir que lorsqu'ils parlaient en public Hitler et Mussolini étaient crus, applaudis, admirés, adorés comme des dieux. C'étaient des "chefs charismatiques", ils possédaient un mystérieux pouvoir de séduction qui ne devait rien à la crédibilité ou à la justesse des propos qu'ils tenaient mais qui venait de la façon suggestive dont ils les tenaient... Il faut donc nous méfier de tous ceux qui veulent nous convaincre par d'autres voies que par la raison, autrement dit des chefs charismatiques: Nous devons bien peser notre décision avant de déléguer à quelqu'un d'autre le pouvoir de juger et de vouloir à notre place. ( ... )  

Il est certes possible de faire lever beaucoup d'hommes au nom de Dieu, mais Jésus n'a surtout pas dit, tu suivras celui qui aura le mieux parlé de moi, il a dit " on reconnaît l'arbre à son fruit ".

Sans donc rechercher à justifier ces écrits, j'agirai de même, et me garderai de dire que tous ces propos sont de Dieu, même si je l’espère. Je ne crois pas que ce soit une lâcheté de ma part à défendre ce que je crois juste, mais sachant que celui qui se refuse à l’erreur sera limité en tout, j'accepte cette possibilité pour pouvoir avancer.

La lâcheté est souvent le non-dit, laissant entendre que tout a toujours été parfait en nous, qu'il s'agisse d'un homme ou d'un peuple. La faiblesse se trouve dans le pourrissement de situations dont nous devrions demander pardon. C’est l’exemple de la France avec l'Afrique du Nord, et en particulier l'Algérie, devant laquelle nous sommes redevables de tant d'actes ignobles à l'image de ce colon il y a quelques lignes.

Nous vivons dans le troisième millénaire après l'accomplissement de la loi par Jésus, et ce sont de tels actes de barbarie pas même dignes de beaucoup de nos ancêtres, qui font de nous des gens si peu recommandables pour ces autres nations. Nous nous sommes imposés à celles-ci comme de grands seigneurs, à l’image du comportement des États-Unis envers une grande partie du monde aujourd'hui. Tant que nous ne dénonçons pas ces fautes, notre attitude donne raison à ces erreurs. Comment Dieu pourra-t-il nous justifier ? Comment pourrons-nous être libérer de toutes des voies de l’ennemi ? Comment les États-Unis pourront-ils se libérer de leur angoisses viscérales actuelles, et présentent depuis ce 11 septembre fatidique ? Comment Israël pourra-t-il vivre sans cette hantise de tous ces attentats suicidaires, que sont ces bombes humaines ? Comment tous ces Palestiniens pourront-ils reconstruire sans crainte que les bulldozers Israélites ne viennent tout raser leurs efforts une nouvelle fois ? Comment le monde qui nous regarde pourra-t-il se tourner vers Jésus, pour perdre toutes ces peurs et angoisses du devenir, face à toutes ces famines, épidémies et cataclysmes ? Comment tous ces conducteurs spirituels pourront-ils perdre leur peur du qu'en dira-t-on ? Comment tous ces pères et toutes ces mères pourront-ils continuer de procréer face à la menace de voir leurs enfants périr dans la pollution de notre monde ?

Dans la repentance d'avoir si souvent revendiquer nos droits face à une agression, plutôt que de regarder à notre devoir entre humains, tous faits à l'image de Dieu, nous demandant pardon les uns les autres. Pardon de ce que notre nature ne soit pas meilleure, que nous soyons riches ou pauvres, que nous soyons noirs ou blancs, que nous ayons la connaissance ou que nous ne l'ayons pas, que nous croyons en Dieu ou que nous n'y croyons pas ! Car nous revendiquons tous agir en son nom, en agissant à l'opposé de ce qu'il nous a enseigné !

Ceci met bien en évidence je crois Seigneur, que lorsque nous péchons contre nos semblables, c'est bien, comme le dit ta parole, contre toi que nous péchons. Arrêtons nos rivalités, et lui saura venir nous bénir !

Après tout ce que nous venons de dire de ces rois et de tous ces hommes qui employèrent si souvent le nom de Dieu en vain, et galvaudèrent en cela sa Sainte Image, nous formulerons l'espoir que tout humain ne donne plus jamais raison à aucun homme né de femme, à faire lever les foules au nom de Dieu. Que chacun, revêtu de patience, attende avec espérance le retour du Seigneur, dans l'humilité envers son prochain, aspirant à percevoir un jour ce que Job proclama, disant " J'avais entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t'a vu ".

Cette dimension ne sera JAMAIS obtenue en se faisant la guerre les uns aux autres pour justifier d'une oasis de paix sur terre après quelque extermination que ce soit. Elle ne peut s'obtenir qu'en JESUS-CHRIST au travers du combat que nous devons individuellement mener contre l'ennemi de nos âmes. Il tient en son pouvoir notre nature, seule cause de toutes nos guerres et de nos mauvais témoignages. Personne n'est donc véritablement à incriminer si ce n'est lui, si ce n'est : NOUS ! Sachons le reconnaître et mener le bon combat de l'AMOUR DE DIEU EN JESUS-CHRIST !

Chacun, sachant que tout peuple agit à l'identique de l'individu, nous terminerons donc ce chapitre par deux lettres, qu'un jour une femme qui se serait prénommée France (comme c’est le cas de ma Maman) aurait pu écrire à ses amis et frères par adoption Isaac et Ismaël, tous deux fils d'Abraham. L'un représente le peuple Juif, l'autre le peuple Arabe.

Que le Seigneur nous bénisse tous, Français et autres, et qu'à lui revienne toute la Gloire ! Amen !

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