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CHAPITRE 1


Depuis la logique sous tutelle, pour gérer l’instinct, jusqu’à la logique divine, pour gérer la conscience.


1 – Les deux logiques spirituelles


Au risque de nous répéter quelque peu au cours de ce chapitre, il nous semble important de commencer par nous familiariser avec ce que cet exposé peut apporter de complémentaire à l’enseignement de beaucoup d’églises, au sujet du Saint-Esprit offert par grâce en Jésus-Christ.

Dans cet objectif, nous serons amenés à utiliser des expressions d’origine non spirituelle, que nous nous efforcerons de simplifier le plus possible. En cela nous employons ici le nom commun « logique », plus utilisé dans le langage courant que le mot logiciel, même si celui-ci serait peut-être mieux approprié au descriptif de certaines fonctionnalités de notre cerveau. C’est en effet la complexité de celui-ci qui masque à nos yeux l’impact de ces « logiques » et nous conduit à une interprétation spirituelle souvent incomplète en rapport au Saint-Esprit.

Le sens dans lequel le mot logique est employé ici, ne représente pas une simple idéologie que nous pouvons rendre cohérente à volonté, comme quelque chose de « logique », car il est utilisé dans le sens d’un concept qui produit une action résultante, relative à un contexte donné et qui fait écho au type de langage utilisé pour sa propre construction.

S’il est un « outil » que les informaticiens connaissent bien, ce sont les langages de conception de toute forme de « logique », car ils sont déterminants pour produire le résultat final escompté.

Les deux logiques dont nous allons parler, sont pour la première, celle dont le « cœur » de l’homo sapiens fut doté dès son implantation sur cette terre par notre Créateur, tandis que la seconde « logique » est celle de nature divine du Saint-Esprit, reçue également dans le « cœur » en remplacement de la première.

Ces deux logiques ont la même vocation de maintenir le plus possible l’humain sur le respect de sa vocation génétique, mais étant donné que la première était peu précise, car conçue sur les valeurs de l’amour égocentrique du monde animal auquel elle s’adressait, Dieu lui adjoint une tutelle de recentrage répressif. Dans cette logique le désir de faire la volonté divine est donc peu marqué, face à la nécessité de survie, contrairement à la seconde « logique » au travers de laquelle l’Amour divin pour son prochain prévaut. Cette dernière représente d’ailleurs beaucoup plus qu’une simple logique, puisqu’elle est la Personne du Saint-Esprit, proposée à celui qui désire avancer pleinement avec l’aide de Christ, dans le respect volontaire de sa propre vocation génétique, c'est-à-dire dans le respect de la Parole de Dieu au travers des textes bibliques.

Si l’une ou l’autre de ces logiques est implantée dans le cœur de l’embryon humain, elle lui apporte d’abord les fonctionnalités cardiaques indispensables à sa survie, avant d’initialiser en lui un système émotionnel personnalisé dès l’état fœtal, dont la programmation se fait vers la période de la naissance. La personnalisation de la logique dans le cerveau se trouve dès lors représentative, à la fois de la génétique de la personne et conforme à la nature de la logique utilisée pour son initialisation. Qu’il s’agisse de la logique sous tutelle ou celle du Saint-Esprit, logées l’une et l’autre dans les neurones près du cœur, la perception de celle qui est présente se trouve englobée dans le ressenti de l’ensemble du système émotionnel. Si la personne concernée sait discerner et faire confiance à la logique logée dans son « cœur », elle se trouve ainsi influencée émotionnellement vers la sélection de la programmation d’action adéquate dans son cerveau, en rapport à toute situation rencontrée.

C’est ainsi que Jésus, ayant été initialisé dans la logique divine et non dans la logique animale avec tutelle, put accomplir la loi divine jusqu’à mourir sur la Croix par obéissance à Dieu notre Père, notre Créateur. Cela fait de Lui le « Fils de Dieu », car son système émotionnel avait été entièrement conçu à partir de la logique divine du Saint-Esprit. C’est la raison pour laquelle, depuis la première Pentecôte, il peut doter le « cœur » de toute personne qui lui fait la demande de cette « logique », dans le but de le suivre en toute intégrité personnelle.

Tout humain, autre que Jésus, fut et reste initialisé par la logique égocentrique animale issue de l’homo sapiens et même lorsque Jésus dote du Saint-Esprit, le « cœur » d’un humain, ce dernier reste confronté à l’utilisation des données programmées sous l’ancienne logique dans son cerveau. Si dans la vie courante, chacun veut obtenir une action d’apparence divine, il est ainsi appelé à utiliser son QE (quotient émotionnel) pour dominer ses émotions et corriger les programmations en place dans son cerveau, qui sont indispensables à la mise en œuvre de toute forme d’action, même le langage. C’est ainsi que chacun peut obtenir rapidement une équivalence d’action plus ou moins juste et plus ou moins réussie, à partir de l’image de Jésus qu’il a reçue par l’apprentissage de l’enfance, accentuée par l’influence du Saint-Esprit dans son « cœur ».

Si dans certaines circonstances, le résultat obtenu peut ainsi devenir une équivalence presque parfaite en rapport à la nature divine, il n’est pas produit par un système émotionnel identique à celui de Jésus, alors que sa promesse est de nous rendre semblables à Lui.

C’est pourquoi, même si cette première étape est fondamentalement importante, c’est la programmation accomplie dans notre cerveau par la logique initiale de nature charnelle, que notre Créateur veut réécrire dans la nature divine. Il ne veut plus seulement éduquer l’ancienne logique, comme aux temps de l’Ancien Testament, pas plus que laisser le Saint-Esprit corriger la programmation individuelle ancienne, par une meilleure utilisation du quotient émotionnel, alors que cette programmation est dépourvue d’Amour divin.

Si la première étape, appelée le baptême du Saint-Esprit, reste indispensable, elle ne constitue qu’une étape et non une finalité devant Dieu. C’est aussi pourquoi, après nous avoir baptisés du Saint-Esprit, Jésus ne nous demande pas l’impossible, mais que nous apprenions à Lui faire confiance à nous laisser conduire journellement dans les diverses étapes qu’il place devant nous. Jésus agit afin qu’un jour nous Lui laissions l’opportunité volontaire de reprogrammer notre cerveau. Le temps et la persévérance, pour parvenir au bon résultat, ne seront certes pas les mêmes, si nous adaptons simplement notre logique ancienne à sa parole, dans la présomption de savoir, ou si nous allons jusqu’à ouvrir à Jésus les droits à cette réécriture, en redevenant comme de petits enfants. Le résultat ne sera pas non plus le même, car la meilleure adaptation possible ne change en rien la nature initiale, alors que la réécriture de la part concernée du cerveau de l’intéressé, lui apporte une capacité d’action de nature divine, qu’il ne doit donc plus « DOMINER ». Son cerveau n’est alors plus contraint de produire une équivalence d’action en rapport au Saint-Esprit dans son « cœur » et c’est là l’intérêt de se confier totalement en Christ.

Jésus est venu accomplir la Loi divine pour nous libérer de l’ensemble « logique initiale / tuteur répressif », et c’est pourquoi nous devons vouloir faire mourir tout ce qui n’est pas de nature divine en nous, si nous désirons réellement faire la volonté divine en conformité avec notre conscience.

La spiritualité n’est pas une question religieuse, car c’est elle qui construit les bases mentales de chacun. C’est pourquoi il est fondamental de regarder notre logique initiale sous tutelle à sa juste valeur spirituelle, même si cette spiritualité est d’une nature inférieure à celle du Saint-Esprit.  

Celui qui se refuse de regarder la spiritualité de sa logique charnelle est amené à lutter contre sa propre chair, son propre système émotionnel qu’il appelle « moi ». Il tente alors de se faire violence pour dominer au mieux, les incitations de ses peurs ou convoitises, programmées dans le langage de son ancienne logique, même s’il ne sait pas le discerner. A son insu, son cerveau prend alors l’habitude d’une correction un peu stéréotypée, ce qui lui donne une impression de liberté de pratiquer ce qu’il croit être la parole de Dieu, même si parfois ce stéréotype le conduit à combattre la volonté divine, par manque de discernement entre deux situations données.

Si au contraire, cette personne regarde cette logique charnelle, comme étant une mauvaise spiritualité, dont elle reste responsable du bon emploi, elle peut dans un premier temps, apprendre à dominer ce que celle-ci a construit en elle, afin de ne pas ouvrir les droits répressifs au tuteur placé sur cette logique.

Dans un second temps, que Dieu sait apporter dans la vie de celui qui est couvert par l’œuvre de Christ à la Croix, cette personne peut alors mener le bon combat de la foi contre les programmations de cette ancienne logique dans son cerveau. Elle ne saura pas nécessairement discerner ce nouvel appel divin, mais elle sera alors conduite à agir uniquement par amour, sans plus dominer les anciennes programmations de son cerveau. Ce nouveau mode de fonctionnement la mènera alors à devoir prendre conscience des confusions dans lesquelles la conduisent les programmations écrites dans l’amour égocentrique, contrairement à ses désirs de mise en pratique de l’Amour divin. L’impact de son environnement sur ses analyses sera certes important pour participer à sa prise de conscience, mais ce sera cependant la communion avec le Saint-Esprit qui orientera cette personne vers la synthèse de ses erreurs. Dans le cheminement de cette prise de conscience, face à sa tentation au péché et avant de produire l’erreur, c’est par son refus à utiliser l’action programmée en elle, qu’un jour elle ouvrira à Christ dans les cieux, la capacité de réécrire l’élément programmé de son cerveau. Il faudra pour cela qu’elle soit restée en tout temps et en toutes circonstances dans la présence du Saint-Esprit, afin de faire appel à Jésus pour la guider dans le comportement adéquat en rapport la situation rencontrée, reconnaissant par là qu’elle ne la connait pas.

Le Saint-Esprit dans notre « cœur » est en effet confronté journellement au désert d’Amour divin dans les éléments donneurs d’ordre de toute forme d’action dans notre cerveau. C’est aussi pourquoi la Personne du Saint-Esprit est beaucoup plus qu’une simple logique, car selon l’orientation divine dans laquelle la personne se trouve à un instant donné, Il sait l’influencer vers la correction de la mauvaise programmation, ou la conduire dans l’unique motivation d’Amour.

Ce n’est pas par hasard que nous devons apprendre à agir dans l’amour avant que Jésus ne puisse accomplir ce qu’il désire reprogrammer en nous, car après cette réécriture, le bon emploi du Saint-Esprit est contraire au bon emploi de la logique sous tutelle. Si Dieu ne nous enseignait pas à agir par amour, vers son Amour, nous utiliserions notre quotient émotionnel pour dominer ce que Jésus aurait reprogrammé dans la nature divine et ce serait là une abomination aux yeux de Dieu. Après cette réécriture, si le quotient émotionnel de la personne reste utile pour faire varier l’intensité de l’action selon les circonstances, il demeure dans le seul registre dont la Paix divine est le moteur, et duquel ont disparu les peurs. C’est pourquoi Jésus dit « Je vous laisse ma Paix » car cette Paix surpasse toute intelligence.

Nombreux sont ceux qui confondent l’idéologie chrétienne et l’œuvre de Dieu. D’une idéologie ressort une philosophie à laquelle tous adhèrent de la même façon, pour obtenir un résultat comparable, par domination de leur système émotionnel. A son opposé, l’œuvre de Dieu en Jésus-Christ, est là pour apporter à l’humain une spiritualité de Nature divine, afin qu’il puisse agir par Amour de son prochain, tout en restant dans un total respect de la Loi divine.

Depuis Adam et Ève, nous sommes dans un basculement d’une logique à l’autre et chaque étape apporte une inconnue nouvelle, non perçue jusqu’alors.

Ce sont donc ces différentes étapes qui divisent les plus désireux d’accomplir la volonté divine, car elles soulèvent à chaque fois leur lot d’inconnues, comme le fut la mort de Jésus à la Croix, qui ouvrit la porte au Nouveau Testament et l’incompréhension du plus grand nombre.

Il en va de même dans la vie de chacun, car nous naissons à l’image spirituelle d’Adam et Ève et devons aspirer à une reconstruction spirituelle à l’image de Christ. Nous devons en cela rester confiants dans les objectifs de Dieu, pour pouvoir travailler individuellement et collectivement à ce que Jésus prépare, car nous ne sommes pas encore aujourd’hui à la fin du septième jour, mais seulement dans la nuit qui précède l’aube de ce jour nouveau.

L’objectif final de l’Éternel Dieu en Jésus-Christ est de constituer sur terre un royaume de « sacrificateurs », dans lequel chacun sera doté du Saint-Esprit dès sa procréation et utilisera sa propre génétique à bon escient. Si cet objectif n’est pas nouveau, l’étape que l’humanité vient de franchir, au travers de la seconde guerre mondiale et la restauration d’Israël, a ouvert la porte à l’obéissance à Dieu, non plus par domination de notre système émotionnel ancien, mais uniquement par amour, afin de recevoir son Amour en lieu et place de la programmation ancienne dans notre cerveau.

Chacun est donc concerné aujourd’hui par une progression individuelle identique à celle vécue au travers de l’Ancien, puis du nouveau Testament, car durant le millénium qui vient, Jésus règnera sur terre et dans les cieux, ce qui fait que tout humain sera déjà doté du Saint-Esprit dès sa procréation.

Avant ce jour, il faut que Satan ait été projeté sur terre, pour tenter de faire régner la Loi divine comme en son nom, par la violence et le mensonge, puis qu’il soit vaincu par ce que Dieu appelle « l’Église » et que nous appelons aujourd’hui les « démocraties chrétiennes ».

Si une part de ceux qui peuplent aujourd’hui ces démocraties, sont appelés sur la durée de leur vie, à franchir le plus d’étapes possibles de cette progression spirituelle dans l’amour, d’autres sont utilisés à aider des plus faibles à gravir les degrés qui les concernent. L’un s’appelle donc « la société » et l’autre « l’église ». Ils forment à eux deux « l’Église », à la façon dont l’homme et la femme forment le couple. C’est là le principal sujet conflictuel de nos démocraties, car si Jésus a dit que c’est à l’amour que nous manifesterons les uns envers les autres, que l’on nous reconnaitra, nous restons centrés sur la vocation individuelle de nos spécificités, plutôt qu’à faire valoir nos complémentarités.

C’est pourquoi maintenant que nous avons mis en évidence le travail à accomplir pour atteindre l’objectif divin, nous allons pouvoir reprendre depuis les premiers balbutiements de cette humanité, à laquelle nous appartenons tous.