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Synthèse des données scientifiques en rapport à la structure spirituelle humaine

Nous ne devons jamais perdre de vue que si le domaine spirituel est majoritairement perçu à connotation religieuse, il n’en demeure pas moins la base mentale concrète. Celle-ci est construite en nous afin de nous assurer une autodéfense rapide, dont les perceptions sensorielles situées au niveau du cœur, vont devenir dans les cas extrêmes, le seul élément moteur de nos réactions. Afin de mieux percevoir l’intérêt du renouvellement du cœur, âme et esprit dont Dieu veut nous faire bénéficier, nous allons maintenant récapituler de façon plus imagée, le processus de création des structures mentales qui conduisent l’être humain dans des réactions souvent incomprises de lui-même, qu’il tente pourtant de justifier, parfois de mieux masquer, parfois encore, d’imposer à ses semblables.  

Période cellulaire et embryonnaire

1) La Procréation


L’ovule, ou ovocyte 1, est une énorme cellule d’un dixième de millimètre de diamètre, munie d’une réserve de nourriture (vitelline) et une peau complexe qui assure à la fois son système de protection, aide à sa fécondation et limite la polyspermie. Le noyau qui contient 23 chromosomes maternels dont un X, représente la moitié des données du futur individu.

Le spermatozoïde, dont la tête mesure 5 microns de long par 3 de large, est constitué d’un noyau (1) qui possède 23 chromosomes dont 1 de nature X ou Y selon sa sexualité. Il est muni d’un système de pénétration de l’ovule (2), appelé acrosome et d’un flagelle (3) qui lui permet de se déplacer.

2) La fécondation et la segmentation


Seize à dix-huit heures après la fécondation de l'ovule, les 2 noyaux cellulaires issus de l’ovule et du spermatozoïde, sont bien visibles dans la cellule avant de fusionner et devenir un. La cellule porte le nom d’ovocyte 2 puis cellule Zygote après fusionnement, et contient alors 46 chromosomes dont les déterminants sexuels XX ou XY.

Si nous savions analyser l’ensemble des données génétiques, nous pourrions dès lors donner la silhouette du futur individu, car ce mini cerveau contient déjà toutes les données constitutives du futur être humain, ainsi que sa « conscience » écrite dans ses gênes, raison pour laquelle tout péché est d’abord commit contre Dieu.

Avant de travailler à la construction de cet être vivant, cette cellule zygote va utiliser les réserves de nourriture pour multiplier ses cellules par segmentation, tout en spécialisant la plus grande partie d’entre-elles pour son autoprotection. La rupture de son enveloppe pellucide est appelé éclosion blastocytaire. Elle se produit normalement lors de l’arrivée dans l’utérus de cet ensemble cellulaire appelé blastocyste, pour lui permettre une implantation qui prend le relais des réserves nutritionnelles et lui assure son développement.

3) La gastrulation


Dans les tous premiers jour de la troisième semaine après la fécondation, soit une trentaine de jour après les dernières règles, le véritable démarrage du développement embryonnaire attaché au futur individu commence. Après être passé par les étapes appelées disque didermique puis tri-dermique, la multiplication et la migration des cellules épiblastes structure cet être humain selon la symétrie des axes naturels du cerveau et de l’individu tout entier, tout en générant déjà  certaines cellules plus spécialisées attachées aux organes nourriciers tel que l’endoderme, qui deviendra les intestins, visibles au travers de la membrane cloacale (1) ou les somites (2) qui deviendront les vertèbres.

Durant la même période, une ligne primitive commence d’apparaître et de marquer l’axe de symétrie définitif à partir duquel la totalité de l’individu va se construire. Les cellules épiblastes qui se comportent comme autant de petits cerveaux interdépendants les uns des autres, vont se doter d’un corps et développer simultanément à cette progression les organes nécessaire à la survie de celui-ci. La symétrie du corps est générée en fonction de la vitesse de développement de chacune des cellules, c’est-à-dire en fonction de l’écriture génétique contenue dans la cellule zygote.

Évolution du cerveau durant la période fœtale

4) Le foisonnement neuronal


Vers le 5 à 6ème mois de grossesse, notre cerveau s’est structuré en plusieurs sous-ensembles interdépendants. Le cerveau reptilien (1), conçu pour assurer la survie végétative, dont les toutes premières structures remontent au début de la gastrulation, est déjà fonctionnel depuis un certain temps. Parallèlement, le cerveau limbique et le néocortex (2 et 3), ont reçu une quantité de neurones qui ne sera jamais égalée durant toute notre existence. Selon la logique de l’esprit charnel par lequel il est revêtu, le Petit Cerveau du Cœur en (4), interprète le ressenti des émotions vécues par la mère et assure la cohérence cardiaque du fœtus en fonction de son état émotionnel liée à sa propre génétique. Le cerveau limbique a déjà commencé d’emmagasiner ces données dans la partie de (2) qui deviendra l’esprit après le premier élagage neuronal, en incluant les interprétations qui lui sont accessibles du contexte environnant. En (5) les neurones de l’appareil digestif sont fonctionnels.

5) Fin du cycle de vie intra-utérine et premier élagage neuronal et synaptique


Dans la période de la naissance, afin d’assurer l’autoprotection du nourrisson et lui procurer ses premières bases mentales et réactions, les neurones précédemment chargés des données enregistrées durant la période fœtale  et destinés à former l’esprit de survie (2) dans le cerveau limbique, subissent une sélection au travers de laquelle seuls les plus forts vont subsister. Cette force supérieure aux autres, tient au fait qu’ils ont été les plus utilisés dans l’interprétation des émotions maternelles dans lesquelles le Petit Cerveau du Cœur les a guidés, lui-même influencé par la logique spirituelle dont il est revêtu, comme nous venons de le voir au paragraphe 4. Ce phénomène appelé élagage neuronal ou élagage synaptique, va donc générer un caractère dominant dans lequel vont s’amalgamer toutes les interprétations des émotions initialement proches les unes des autres. Les relations de cause à effet deviendront donc impossibles à interpréter à l’âge adulte, puisqu’elles proviendront de diverses analyses agglomérées en une seule, produisant une réaction variable en fonction de sa nature. Ces données subsisteront en tant que base de départ de toute analyse, action ou réaction, durant toute la vie de l’individu.

Période postnatale d’apprentissage durant l’enfance

6) Début de la vie extra-utérine


Dès les premiers jours de vie extra-utérine, les neurones du néocortex vont commencer  d’analyser les données perçues avec celles déjà enregistrées dans le cerveau limbique et a stocker dans le registre correspondant aux sentiments (6) un ensemble de comparaisons incitatrices ou modératrices de l’esprit de survie.

Durant toute l’enfance, ces neurones vont rester dans la configuration de leur origine et génèreront des réactions qui vont certes se spécialiser en fonction des neurones les plus utilisées, sans pour autant bloquer l’accès aux plus faibles. Si un caractère dominant, lié à l’esprit de base en (2), s’installe obligatoirement, il reste donc plus ou moins facilement perfectible.

De même que durant la période fœtale, ces neurones appartenant aux sentiments, relatifs donc au contexte et à l’apprentissage reçu du milieu environnant, vont être plus employés que d’autres et former ainsi une meilleure protection extérieure.

Les images cognitives auxquelles seront assimilées l’esprit de survie (2) seront d’autant plus difficilement perceptibles en (3) et (6), que la valeur donnée à l’apprentissage sera grande.

Période adulte

8) Situation réfléchie avant le Baptême du Saint-Esprit


La construction du cerveau se stabilise aux alentours de 25 ans. Aucun apprentissage complémentaire ne pourra venir remplacer la construction initiale au niveau de l’esprit et des sentiments (2 et 6), même si certains enseignements, expériences ou analyses du néocortex (3) peuvent venir accentuer ou modérer les effets de ceux-ci par des utilisations de données différentes, puisées en (2 et 6) pour être utilisées dans l’amygdale (7) en fonction de nos perceptions sensorielles et de notre QE (coefficient émotionnel) influençant notre cohérence cardiaque relative au contexte donné. C’est ainsi que si nous avons appris à apprécier un contexte que nous haïssions précédemment, les données que nous emmagasinerons à l’approche de ce contexte ne sera plus les mêmes et produiront des réactions différentes, même si leur nature reste charnelle.

Le Petit Cerveau du Cœur évoluera éventuellement dans le sens des grands traits de caractère auxquels la personne donnera raison, ce qui produira une accentuation ou modération externe sur l’ensemble du cerveau (2, 3 et 6) d’autant plus grande que la personne donnera raison ou non aux règles de Dieu.

Tant qu’aucun esprit supérieur ne viendra prendre possession de ce Petit Cerveau du Cœur, cet ensemble restera à peu près cohérent selon ses présomptions de vérités dans des contextes semblables et s’affermira généralement dans une rigidité synaptique de plus en plus grande à mesure de son vieillissement.

9) Situation critique avec nécessité de réaction rapide, avant le Baptême du Saint-Esprit


Contrairement à une situation normale et réfléchie, dans laquelle les analyses du néocortex peuvent venir accentuer ou modérer l’ensemble des deux modes de réactions complémentaires que constituent l’esprit et les sentiments, lors d’une situation jugée critique par la personne, dans laquelle elle va devoir éventuellement réagir rapidement par des paroles, actes ou tout autre type de comportements, l’ensemble des analyses (3) va se trouver déconnecté par la mise en circuit court du cerveau dont le principal moteur est le Petit Cerveau du Cœur (4). Celui-ci va alors isoler les parts de l’esprit et sentiments (2 et 6) sélectionnée dans l’amygdale cérébrale (7) en fonction de notre perception du contexte.

Si l’équilibre charnel de la personne est éventuellement cohérent durant l’utilisation de l’ensemble des systèmes analyses / réactions, dans les situations jugées favorables, lors des situations spontanées, les réactions vont devenir cent pour cent liées aux modes de réactions préprogrammées, que sont l’esprit et les sentiments, sans aucune possibilité d’accentuation ou modération liée aux analyses. Ce circuit court génère ainsi des réactions réflexes différentes à celles vécues dans les moments pondérés, mais conforme à notre entendement dans le contexte donné.

Étape adulte après Baptême du Saint-Esprit

10) Situation au moment du Baptême du Saint-Esprit


Au moment du Baptême du Saint-Esprit que nous pourrions presque appeler l’initialisation au logiciel de l’Amour de Dieu pour autrui, le Petit Cerveau du cœur se trouve entièrement rempli par cette nouvelle logique, ce qui explique humainement la sensation de plénitude du cœur de la personne, appelée fréquemment le feu, ou la joie, du premier Amour.

Il s’agit d’un moment crucial pour entrer dans une attitude de renouvellement  des sentiments et de l’esprit, puisque contrairement à l’étape précédente, notre système de réaction devient incohérent avec (2) et (6). C’est paradoxalement le moment durant lequel nous sommes les plus vulnérables à confondre en (3) ce que nous considérions préalablement comme ayant été des sentiments pures venant de Dieu, avec ce que le Saint-Esprit nous demande dès lors comme réactions personnelles.

Attention également aux excès des trop charismatiques enseignants, nous conduisant plus facilement à l’égarement, par une forme d’idolâtrie que nous pouvons leur accorder.

11) Situation réfléchie après le Baptême du Saint-Esprit et quelques mois, voir quelques années de vie chrétienne et parfois bien davantage.


Une fois passé le temps du premier amour, comme nous venons de le dire, il est assez logique de retrouver en (4) une part de notre Petit Cerveau du Cœur quelque peu réinvestie d’esprits charnels, notre entendement ayant fait taire le Saint-Esprit dans nos cœurs, suite à certaines analyses de situations conflictuelles. L’incompréhension du travail à accomplir sur nous-mêmes, sera d’autant plus grande que notre vie préalable aura déjà été considérée chrétienne, affermie dans un type de réactions données. Nous n’aurons donc pas axé notre travail de foi sur le renouvellement de l’esprit et les sentiments 2 et 6, notre tâche s’étant limitée au seul acquis de cartes cognitives supplémentaires dans notre Néocortex, afin de mieux respecter les préceptes enseignés.

Cela nous conduit déjà à une très grande évolution que nous pouvons facilement interpréter comme un renouvellement total, alors qu’il ne s’agit que d’une sélection différente des modes de réactions chargés dans l’amygdale (7) depuis l’esprit et les sentiments (2 et 6) inchangés, comme nous l’avons déjà vu au paragraphe 9. Nous aimons nous retrouver dans des assemblées qui évoquent la Gloire de Dieu et nous aspirons à la louange et l’adoration, dans les moments non conflictuels de notre vie journalière. Notre attirance vers Dieu est devenue sans commune mesure à notre vie précédente et nous voudrions que personne ne nous sorte de ce bonheur, des moments vécus dans une dimension plus ou moins marquée de la présence de Dieu.

12) Situation critique avec nécessité de réaction rapide, après le Baptême du Saint-Esprit et quelques mois, voir quelques années de vie chrétienne et parfois bien davantage.


Notre situation précédente se complique fortement, lorsque nous nous trouvons confrontés à une situation plus ou moins conflictuelle, par la mise en circuit court excluant notre néocortex (3), lorsque la prise de décision de répondre ou réagir à une situation donnée nous presse.

Les analyses, auxquelles nous nous sommes habitués à donner raison pour faire entrer nos comportements conformes à notre entendement, sont donc déconnectées et ne peuvent plus modérer ou accentuer les ordres d’agir avant la sortire de l’amygdale cérébrale. Celle-ci reste donc chargée comme précédemment, des parts correspondantes au contexte, prélevées dans les deux logiques de réactions restées charnelles dont elle dispose, l’esprit et les sentiments non renouvelés. Dans ce circuit court, notre Petit Cerveau du Cœur ayant été réinvesti d’une partie d’esprits charnels par nos mauvais entendements, ceux-ci se seront eux-mêmes entourés de sept esprits plus mauvais telle l’intolérance et la condamnation qui sera souvent venue remplacer ce que nous considérions nos faiblesses initiales. Ces esprits auxquels nous n’étions pas habitués à faire face, entreront en conflit avec le Saint-Esprit et accentueront donc notre incohérence cardiaque au moment le plus inopportun, jusqu’à produire l’erreur.

13) Situations critiques avec nécessité de réaction rapide, après le Baptême du Saint-Esprit et quelques mois, voir quelques années de vie chrétienne et parfois bien davantage, desquelles nous devenons vainqueur, conduits par le Saint-Esprit et notre foi, notre confiance en Dieu.


Notre réelle conversion de l’âme (sentiments et analyses) et de l’esprit ne peut pas se faire au seul moyen de l’enseignement de nos analyses du néocortex auxquelles nous donnons simplement raison, étant donné que ces analyses sont là pour accentuer ou modérer nos sentiments et esprits déjà programmés. Seul Jésus a autorité sur tout esprit charnel, raison pour laquelle il veut nous amener à le suivre par la foi dans des réactions qui nous sont jusqu’alors inconnues, dans la vrai grandeur des situations conflictuelles d’un degré au moins égal ou supérieur à celui qui a généré notre esprit et nos sentiments charnels (2 et 6). C’est en effet le seul moyen de rendre notre système d’actions et réactions cohérent dans la dimension du Saint-Esprit de Dieu.

Le repentir qu’aurait souhaité le Saint-Esprit, par la prise de conscience de notre part d’erreur dans les paragraphes précédents, ne servira jamais en effet qu’à une prise de conscience de notre incapacité à accomplir la bonne réaction dans son intégralité, afin que nous capitulions d’agir par nous-mêmes et crions à Dieu, reconnaissant que seul Jésus est capable de nous rendre vainqueur de cette part d’erreur. ALORS viendra rapidement le jour de notre victoire, c’est-à-dire : SA victoire en nous.

14) Attitude simplement religieuse (ou religiosité) et engraissement spirituel, après le Baptême du Saint-Esprit.


Notre représentation ci-contre, serait plutôt la représentation de l’engraissement spirituel, même s’il y a autant de types d’attitudes simplement religieuses, qu’il y a de personnes tombées dans une plus ou moins profonde religiosité. L’attitude simplement religieuse va en effet de l’extrême le plus laxiste envers les comportements charnels, jusqu’aux rigueurs les plus extrémistes de religiosité fanatique. Cette attitude va également depuis la recherche spirituelle dans des domaines occultes, même chez certains chrétiens, jusqu’à la recherche de la révélation de Dieu la plus précise dans la présence du Saint-Esprit, sans pour autant procéder au renouvellement de l’esprit et des sentiments dans le langage de l’Amour de son prochain.

En ce qui concerne l’engraissement spirituel, cela produit une parfaite maîtrise de la connaissance et l’interprétation biblique selon les règles de Dieu, une parfaite maîtrise des dons spirituels tel la prophétie par exemple, mais jamais un renouvellement dans l’équilibre de l’Amour d’autrui tel que Dieu le souhaiterait pour conduire l’homme vers l’équilibre de son Amour. Les réactions charnelles excessives se trouvent alors étouffées par une carapace construite au niveau des sentiments selon la parole de Dieu, mais dans une dimension charnelle d’interdit et de règles, donnant une apparence de piété, alors qu’il ne s’agit que d’une rigidité synaptique de plus en plus grande.  

Que doit-on en retenir ?

 

Si nous nous arrêtions à ce niveau d’analyses, nous ne serions pas en accord avec le but que le Seigneur nous a fixé. L’objectif de Dieu n’est pas que nous démontrions les erreurs des autres afin de paraitre les meilleurs et que beaucoup viennent à nous, mais que personne ne se perde en devenant à l’image que Jésus nous a donnée du Pharisien en Luc 18-10 par la prière du Pharisien et celle du Publicain. La condamnation de ceux que nous considérons pécheurs est sans doute l’arme la plus utilisée par l’ennemi de nos âmes pour nous reprendre dans ses filets, alors que nous avions préalablement donné notre vie entière à Jésus. Si nous laissons suffisamment d’emprise à notre construction charnelle dans ce domaine, Satan reprendra s’il le peut, la Vie Eternelle que Jésus nous avait donné.

Nous devons rester conscients que la dernière représentation schématique ci-dessus, concernant la religiosité et l’engraissement spirituel, similaire à celui du Pharisien, est celle dont « souffre » de nombreuses églises aujourd’hui. La chose est bien compréhensible humainement, avec tous les massacres perpétrés de par le monde au nom de Dieu, mais Satan devant être projeté sur terre avant le Retour de Jésus, il n’est pas celui qui va s’embarrasser de détails comme celui de se faire passer lui-même pour Dieu. C’est même ce qu’il affectionne particulièrement et c’est la raison pour laquelle beaucoup d’entre nous se font piéger dans leur sincérité. Celui qui croit avoir échappé à cent pour cent  aux pièges charnels, est sans doute celui qui s’y trouve toujours empêtré, sans jamais en avoir pris conscience. Il est semblable à celui qui croit avoir fait des millions de kilomètres au volant durant sa vie sans jamais avoir fait une seule erreur, car il n’a jamais regardé en arrière, pour constater tous les accidents qu’il a causés..

Il nous faut donc voir au-delà et ne pas jeter le discrédit sur quiconque, mais analyser la situation en toute objectivité selon Dieu, donc dans sa globalité. Il n’y a en effet aucune dimension que notre Créateur ne peut surpasser, si nous acceptons de le suivre dans les épreuves de foi qu’il met devant nous, tant que nous somme vivants et que son « Retour » n’est pas accompli. La seule « maladie » qu’il Lui soit impossible de guérir, est notre obstination à persévérer dans des voies qui ne ressemblent en rien à l’Amour d’autrui, alors que c’est le seul repère qu’il nous ait laissé comme objectif et dans lequel son Esprit Saint veut nous conduire au-delà de nos repères de la Loi divine interprétée par notre nature charnelle.

Si nous regardons avec une plus grande perspective, nous pouvons prendre en considération plus de facteurs, et en particulier les moyens de progresser dans notre propre sanctification, car le problème est déjà cent pour cent à notre niveau. Nous ne devons pas en effet, transposer nos erreurs sur les autres au risque de nous regarder nous-mêmes comme ayant déjà atteint le but suprême de l’avènement du Fils de l’Homme annoncé en Matthieu 24-36. Comment pourrions-nous effectivement être testés dans les épreuves que nous avons à surmonter, pour accéder au renouvellement de notre âme charnelle et aller jusqu’à générer l’avènement de son retour, si face à nous, chacun nous encourageait dans nos erreurs ? Nous irions alors bras dessus bras dessous, comme le préconise l’humanisme, mais notre construction charnelle initiale, créée par le conflit, ne pourrait en aucune façon être surpassée par une épreuve dans laquelle notre foi aurait à intervenir afin de réécrire notre esprit à l’image de l’Esprit de Dieu. Le conflit est non seulement inévitable si nous recherchons la sanctification, mais bénéfique pour celui qui le gère dans la confiance dans le Guide qu’est le Saint-Esprit de Dieu, car surpassant par-là sa dimension charnelle, il reçoit alors une part supplémentaire du cœur de Dieu. C’est ainsi que la parole de Dieu « Je mettrai mes Lois dans leur cœur et les ECRIRAI dans leur intelligence », s’accomplit en nous. (Hébreux 10-16, Bibles Darby ou Martin)

Allons-nous considérer pour autant que nos guerres bonnes et voulues de Dieu, afin que certains s’améliorent toujours plus et que d’autres se perdent toujours plus ? Non ! La volonté de Dieu en Jésus-Christ, n’est pas que certains de ses enfants se perdent pour le bien des autres, mais QU’AUCUN NE SE PERDE, et que tous arrivent en même temps pour l’accueillir lors de son Retour.

Nos rancunes envers ceux qui nous ont fait souffrir sont souvent la clé de nos bassesses spirituelles. Elles démontrent en cela, le dénivelé qui existe encore entre nous et la nature même de Christ qui, mourant sur la Croix, prononça encore ces mots envers les religieux qui le crucifiaient «  Père, pardonne leurs, ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Son retour est imminent et Dieu ne veut pas laisser derrière lui ceux qu’il a utilisés pour faire croître la dimension des autres, qu’il s’agisse de son Peuple élu (Israël), ou son Peuple racheté (l’Eglise). Quand bien même il a utilisé un temps l’endurcissement du cœur de l’un, afin d’éprouver l’autre, ce n’est pas pour autant qu’il rejette le premier, puisque Lui-même l’a permis afin de faire progresser son royaume sur terre. Nous n’avons donc à juger personne, car de la même manière que dans un couple il utilise parfois l’un des deux durant de nombreuses années pour permettre un travail dans l’ombre à accomplir sur l’autre, il a utilisé tant son peuple élu que l’église durant de nombreux siècles, afin que cette tâche soit accomplie en chacun de nous pour le bien de tous.

Que nous soyons « grand serviteur de Dieu » ou simple ouvrier de la dernière heure, ce n’est pas notre position sur terre qui déterminera celle que nous aurons auprès de Lui. Nous aurons tous droit au salaire juste, si nos œuvres ont été conduites par son Esprit Saint. L’objectif de Dieu est le renouvellement de notre âme et notre esprit dans une dimension conduite par le Saint-Esprit et non par un humanisme rétrograde, qui voudrait pour l’équilibre de tous, ramener l’homme à son état initial d’inconscience du péché par l’acceptation de celui-ci, comme il l’avait précédemment dans son état animal dans la méconnaissance de celui-ci. Cette dimension est celle dans laquelle Satan apparait en tant que Prince de ce monde, comme aux temps précédant Caïn et Abel, car il s’agit alors de la tolérance du péché et non la tolérance accordée au pécheur, par la tolérance du comportement que l’on ne peut pas changer sans intervention divine en Jésus-Christ. Il s’agit donc, dans ce cas, de la capitulation à la progression de l’homme vers la nature parfaite de Christ, que Dieu veut donnée à l’humanité entière pour le bonheur et l’équilibre de tous. L’humanisme cherche à justifier notre logique charnelle par des conciliations et tolérances du péché, afin d’éviter le renouvellement de notre nature, qu’il ne peut pas transformer. Le problème est de savoir où s’arrêteront ces tolérances, puisque c’est cette nature qui est à l’origine de tous nos malheurs ? Une nature tellement belle, qu’au travers de celle-ci, il nous est aisé de justifier nos excès destructeurs pour assurer notre autoprotection. Un excès dont nous sommes spectateurs par le fanatisme exterminateur croissant. En arriverons-nous un jour, après d’innombrables concessions au péché à donner raison à ces exterminateurs ?

La version animale de la nature humaine est sur le point de disparaître, pour faire place au Règne de Jésus le Messie dans toute sa splendeur. Chacun aujourd’hui peut être spectateur des signes donnés par Dieu depuis des millénaires, sur les méfaits qu’allaient provoquer sur la planète, la nature animale de l’homme, faite de rivalités et dominations. Nous sommes arrivés à ce terme et il est plus qu’urgent pour chacun de faire le bon choix, à savoir s’il désire conserver sa logique animale d’autoprotection ou revêtir celle de l’Amour de Dieu. Cela ne s’adresse pas seulement aux ouvriers de la dernière heure, mais bien au contraire à ceux qui ont déjà choisi de donner leur vie entière à Jésus, alors qu’ils se rendent parfaitement compte que l’Amour d’autrui en eux à plus tendance à régresser qu’à avancer. Si pour certains, Dieu l’a permis un temps afin d’en éprouver d’autres, que ceux-là ne se leurrent pas cependant, car sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur. Si ceux à qui Jésus a confié les armes nécessaires à leur propre libération, ont retourné celles-ci contre eux-mêmes, par la condamnation qu’ils ont mis, tant sur leur entourage que sur eux-mêmes parfois, par la culpabilité qui est une auto-condamnation, que ceux-là ne se leurrent pas, à l’heure qui arrive sur le monde, il sera beaucoup demandé à celui qui a beaucoup reçu.

Notre espérance est que chacun prendra conscience de son propre piège et ne laissera pas la place à l’ennemi, que celui-ci utiliserait volontiers pour perdre un fils de Dieu, si cela lui était possible. Il n’y aura pas de favoritisme et cette espérance est la même pour chacun d’entre-nous, car nous-mêmes n’y échapperons pas. Ce ne sera pas dans le stress et la peur que nous serons vainqueurs, puisque c’est justement ce qui génère notre nature charnelle, mais dans la confiance que nous accorderons à Jésus de savoir nous amené Lui-même au bon endroit et au bon moment, au-delà de tous nos efforts charnels. Notre entière détermination à faire sa volonté est la seule chose que Jésus nous demande, mais c’est seulement lorsque nous avons atteint nos limites à surmonter nos propres erreurs et que nous crions à Lui notre désespoir de ne pouvoir accomplir sa volonté, que nous reconnaissons bonne, qu’il peut alors agir. Jésus a accompli la Loi divine et vaincu toute dimension spirituelle satanique. C’est pourquoi nous ne vous invitons pas à nous suivre, mais à suivre Dieu en Jésus-Christ, à lui confier l’intégralité de votre vie sans rien garder pour vous, reconnaissant que sans doute, parfois, même après votre baptême du Saint-Esprit, vous vous êtes trompés, comme nous nous trompons tous un jour ou l’autre, mais qu’il avait également payé pour ces erreurs incomprises. Alors, nous serons tous là où Dieu nous veut et dans la bonne dimension.

A Lui soit donc toute la Gloire, Lui le sujet de notre bénédiction !

Étape de l’adolescence

7) L’adolescence et le second élagage neuronal et synaptique


De même que vers la période de la naissance, mais au niveau des sentiments (6) cette fois, un élagage neuronal va se produire durant l’adolescence, par sélection des neurones les plus forts et la mort cellulaire programmée des plus faible (apoptose) .

L’équilibre mental de la personne se créé donc entre sa nécessité de survie, liée à l’esprit et sa nécessité de cohabitation plus ou moins prononcée des sentiments en rapport avec le contexte rencontré et sa recherche du plaisir, dans un égocentrisme plus ou moins prononcé, mais toujours existant à un niveau ou un autre de ses valeurs.

Les réactions de l’adolescent seront d’autant plus excessives qu’il essaiera de faire prévaloir son esprit de base (2) sur ses sentiments (6), pour en percevoir les limites non encore écrites dans le néocortex (3). Les poussées hormonales, liées à la sexualité et la nécessité de la survie de la race, en sont vraisemblablement le phénomène déclenchant et sont donc un des derniers éléments avant le second élagage neuronal, dont l’adolescent devra tenir compte dans l’ensemble des données accumulées durant l’enfance. Cette dernière phase majeure arrive donc

Nous pouvons déjà noter l’interpénétration de la plaque neurale qui s’avance au milieu des futures vertèbres, pour former la moelle épinière ainsi que le Petit Cerveau du Cœur, qui deviendra le moteur de la construction mentale du futur individu. Ce sont les interprétations des émotions de la mère, qui sortiront de cette structure, qui influenceront la constitution de notre cerveau limbique. Nous devons déjà tenir compte qu’il s’agit d’un organe prévu pour recevoir une logique extérieure à lui-même tel l’esprit charnel ou le Saint-Esprit pour gérer la cohérence cardiaque. Nous ne devons pas oublier en effet qu’à la huitième semaine de grossesse, la quasi totalité des structures vitales sont déjà en place.

L’absence de cet élagage neuronal est vraisemblablement  à l’origine de l’autisme.

Entre parenthèses, ce phénomène souligne bien le travail de DARWIN sur la sélection naturelle.


en fin d’apprentissage de l’enfance, ce qui parait logique, afin de permettre une meilleure gestion des instincts inscrits dans la génétique de base, mais marque également le retour en force de l’esprit initial dominant. Celui-ci a plus facilement été mis en silence par la nécessité d’apprentissage durant l’enfance, mais va dès lors reprendre d’autant plus facilement ses droits, que l’encadrement et les motivations de l’adolescent vont lui laisser un droit de retour, contraire à l’apprentissage de l’enfance, avant de générer les sentiments. Ce phénomène est très perceptible au travers de la majorité des adolescents, dont le caractère s’affermi alors dans un registre parfois très différent de celui perçu dans l’enfance. Les neurones les plus utilisés durant la grossesse de la mère, ayant conservé les données des perceptions enregistrées à cette période, liées à la spiritualité du contexte initial, seront donc la base du conflit. C’est en cela que nous retrouvons fréquemment des frères et des sœurs de caractère très différents les uns des autres, bien qu’ils soient issus des mêmes parents et ayant reçu en apparence une éducation identique, la spiritualité initiale n’étant pas nécessairement la même sur chacun.

Quel que soit cet esprit, sa logique de nature auto-protectrice ne peut être aujourd’hui en Christ, écrite dans le langage de l’Amour de son prochain et reste donc sous la tutelle de Satan. Toute approche spirituelle liée au Saint-Esprit avant l’élagage neuronal de l’adolescence, reste donc correctrice de l’esprit de base charnelle au même titre que tout autre enseignement pour modérer ou accentuer l’effet de l’esprit de base, mais ne change en rien la nature même de celui-ci. Cette part s’intègre alors à l’apprentissage et par voie de conséquence, aux sentiments conçus et écrits dans une logique auto protectrice charnelle, afin que nous puissions devenir vainqueurs du contexte environnant.

C’est la raison pour laquelle aussi proche de la nature de Christ puissent être ces sentiments et générer des attitudes très proches de la volonté de Dieu en Jésus-Christ, l’esprit et les sentiments devront être sanctifiés (réécrits) dans la nature de l’Esprit-Saint et non plus dans le langage de l'autoprotection, après le baptême du Saint-Esprit à l’âge adulte.

Seul Jésus n’a pas eu à vivre ce renouvellement, mais dû rester ferme dans ses tentations, vu que son esprit (2) était déjà né du Saint-Esprit dès le sein de sa mère, compte tenu de la virginité de Marie.

Le Petit Cerveau du Cœur se trouve ainsi étouffé et ne permet plus une communion de Dieu permanente. La personne retrouve une partie de cette présence seulement dans des conditions bien précises de cultes ou réunions en tous genres, pour y être abreuvée, abreuvée et abreuvée encore, mais reste perpétuellement dans la condamnation farouche de tout ce qui ne lui ressemble pas et de tous ceux qui se « perdent » en ne venant pas remplir les bancs de son église, qui devient de moins en moins celle de Jésus Christ.

En ce qui concerne les autres attitudes simplement religieuses, elles vont souvent dans un renouvellement moins poussé des analyses du néocortex, mais produisent les mêmes caractéristiques en ce qui concerne l’esprit et les sentiments, à des degrés de fanatisme variables.

C’est pourquoi, une fois la connaissance biblique de la Loi acquise, seul l’Amour d’autrui peut rester comme étalonnage de notre renouvellement dans la logique du Saint-Esprit de Dieu, en pouvant percevoir et condamner les erreurs de chacun, mais sans jamais conduire à la condamnation du pécheur.

Nous ne devons pas nous tromper d’ennemi, notre combat doit être tourné contre la logique d’autoprotection de l’ennemi en nous et seul l’Amour de Dieu en est le chemin.


Notre cerveau peut effectivement tenir compte d’un nouveau mode de réactions pour la part correspondante à celle concernée par la situation conflictuelle en question et réécrire (8) les neurones de notre esprit, nos sentiments et notre Petit Cerveau du Cœur selon la logique de Dieu, exclusivement si, en « mode réactions » (circuit court du cerveau), nous nous laissons spontanément conduire en son nom, par son Esprit et non par l’esprit et sentiments auto-protecteurs. C’est seulement dans ces conditions que le Saint-Esprit peut réinvestir les parts de notre Petit Cerveau du Cœur que nous avions abandonnées à l’ennemi de nos âmes après l’initialisation du Saint-Esprit, car notre structure mentale actions/réactions devenue cohérente selon la logique de Dieu, donne raison au Saint-Esprit dans nos cœurs.

C’est la raison pour laquelle, seule la foi est agréable à Dieu, car elle seule lui permet de nous sortir de notre dimension animale, contrairement à quelque religion et enseignement que ce soit.  Il s’agit en effet d’atteindre la réécriture du logiciel et non de faire ressortir un résultat différent du logiciel ancien.

Aussi bon puisse être l’enseignement d’une église, d’une religion, ou tout autre système éducatif, celui-ci reste limité au seul renouvellement des cartes cognitives de nos analyses, et non à celui de l’ensemble de notre âme (analyses et sentiments du néocortex), de notre esprit, et de notre Petit Cerveau du Cœur.

Après la mauvaise analyse des réactions de notre part vue dans le paragraphe précédent, étant confrontés à la repentance ou à la condamnation de la personne ou du contexte nous ayant conduits à l’erreur, nous serons donc tentés de l’analyser à notre avantage, au travers de nos cartes cognitives liées à nos nouvelles analyses qui ne souhaitaient pas une attitude ambivalente à celle de notre entendement. Cette ambivalence sera alors interprétée comme ayant été nécessaire, compte tenu des torts de l’autre. Le plus difficile sera donc de faire la part des choses, car même s’il peut arriver parfois que nous ayons eu en partie raison, si nous globalisons notre réaction dans la condamnation de l’autre, celle-ci chassera un peu plus le Saint-Esprit de notre Petit Cerveau du Cœur, relative à notre part de torts.

Notre entendement ayant une fois de plus fait taire le Saint-Esprit dans notre Petit Cerveau du cœur, nous l’aurons comprimé un peu plus au profit de l’espace laissé au retour de l’esprit charnel.

Dans nos réactions nous sommes donc directement soumis à notre construction charnelle de base, même si dans deux situations jugées semblables au départ, un des noyaux de l’amygdale pourra être chargé par exemple d’hypocrisie ou de crainte pour mieux dissimuler la violence. Le Petit Cerveau du Cœur (4), de même nature que les données de l’amygdale (7), est le signal déclencheur conforme aux analyses sensorielles ainsi qu’à l’esprit et les sentiments. Le système est cohérent dans son erreur.

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