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LA TRANSITION RÉUSSIE


4 - La sortie du désert se fait en duo


Durant la présence de l’Éternel auprès de son peuple au désert, si beaucoup y moururent, ceux qui en sortirent ne furent pas tous appelés par l’Éternel à entrer en Canaan, la Terre Sainte, comme ce fut le cas de Moïse. Ce n’est donc pas par hasard si Dieu installa vingt-cinq pour cent environ de son peuple à l’est du Jourdain, afin qu’ils puissent apporter leur soutient, au travers des hommes en âge de se battre, à ceux qui allaient devoir conquérir cette Terre Sainte. Nous retrouvons d’ailleurs aujourd’hui cette situation, premièrement au travers du couple, homme/femme, mais aussi de l’église et de la société, car heureusement pour l’humanité nous ne sommes pas tous structurés de façon uniforme, ce qui produit des complémentarités et non des infériorités.

Ce à quoi nous devons regarder, est la progression dans laquelle l’Éternel veut conduire l’humanité pour pouvoir revêtir l’humain de son Amour divin, sans que chacun l’utilise selon son interprétation de l’amour, vu par la logique charnelle sous tutelle et ne s’égare définitivement du témoignage laissé par l’Éternel au travers de sa présence auprès de son peuple. C’est aussi pourquoi, Dieu installe comme base de référence pour les autres, les plus aptes à conserver le bon respect des préceptes divins, sans changer leur mode de fonctionnement par domination de leur système émotionnel, contrairement à ceux qui sont appelés à la conquête de l’Amour divin. L’un n’est pas meilleur que l’autre pour autant, mais si la structure émotionnelle de l’un est mieux adaptée à produire un rôle, cela le handicap dans l’autre fonction et c’est pourquoi nous devons utiliser nos complémentarités positivement.  

C’est ce que nous ne devrons pas perdre de vue durant ce paragraphe, car si dans le désert de l’Amour divin dans ses neurones, chacun est appelé par Dieu à produire l’action la plus proche possible de ce que cet Amour divin produirait, il est bien évident que chacun disposant d’une base de données différente de celle de l’autre, devra corriger cette base différemment pour produire une même action résultante.

Selon l’esprit initial établi à l’état fœtal et l’apprentissage auquel il a donné raison, chacun applique donc une correction individualisée de ses émotions pour produire l’action qu’il considère appropriée à l’Amour divin dans le contexte. Chaque action conforme au guide du Saint-Esprit est donc produite par la bonne utilisation de son QE par chacun, d’abord dans le meilleur choix possible du sentiment sélectionné, en rapport aux circonstances, avant d’en affiner l’action programmée par une intensité appropriée.

Si au désert, chacun est donc sincèrement convaincus qu’il possède cette référence de l’Amour divin en lui, c’est que sous la conduite  du Saint-Esprit, son cerveau a très vite appris à appliquer une forme de coefficient correcteur à son amour égocentrique, contenu dans la référence des sentiments à sa disposition, nécessaire à toute forme d’action. Si entre deux personnes, l’action résultante de chacun peut paraître absolument identique, étant donné qu’elles ne peuvent partir de données parfaitement analogues, elles se traduisent donc obligatoirement par une intensité différente de leur QE. Leur QE compense ainsi différemment l’un de l’autre, sans que personne n’en soit conscient et chacun a donc l’impression de posséder l’exacte réplique de l’Amour de Jésus en lui, au travers de la présence du Saint-Esprit dans son « cœur », beaucoup mieux perçue que l’ancienne logique de l’esprit.

A la sortie du désert, si chacun travaille donc ainsi en utilisant ses propres critères pour que son QE produise une action possédant l’apparence de l’Amour divin, cela veut dire que le sentiment de base utilisé pourra quant-à lui être dans l’échelle inverse, en rapport à son adéquation avec l’Amour divin. C’est ainsi qu’il est possible d’utiliser une programmation plus ou moins juste pour produire une action d’apparence juste, compte tenu de l’influence du QE qui viendra en masquer les excès ou les carences. Cela est particulièrement vrai à partir des actions faisant intervenir nos analyses et toute personne qui ne regarde qu’au résultat produit par l’acte, n’en verra généralement rien. Si l’un se tiendra cependant cent-pour-cent à l’écart des droits répressifs de ce tuteur, par l’emploi d’un sentiment adéquat très peu corrigé par son QE dans une situation donnée, ce ne sera pas nécessairement le cas d’un autre qui n’aura fait que très peu confiance au Saint-Esprit. Il aura alors utilisé un sentiment ouvrant des droits à ce que nous avons appelé la « surveillance parentale », en utilisant son QE de façon beaucoup plus marquante pour produire un acte apparemment identique. Ni l’un ni l’autre n’aura produit le résultat dans la nature divine, à cause de l’utilisation d’une programmation initiale et devra être couvert par l’œuvre de Jésus à la Croix, mais l’un aura utilisé une programmation correcte, alors que l’autre aura utilisé une programmation imparfaite pour produire ce qui sera apparu aux yeux des hommes, comme un même bon résultat.

Les motivations de l’un et de l’autre auront été variables pour arriver à ce résultat et c’est en cela le voile que produit à nos yeux la nature charnelle, que Jésus veut reprogrammer dans la nature divine, car la bonne utilisation de notre QE nous voile la réelle programmation utilisée, et l’emploi d’une programmation imparfaite fait généralement la guerre à notre âme, au travers de nos tentations.

Si aux yeux des hommes, toute action produite pourra paraître juste, le Saint-Esprit ne peut être dupe, puisque c’est Lui qui conduit au meilleur choix possible du sentiment utilisé, si nous acceptons de le suivre et qu’en plus Jésus est là pour couvrir devant Dieu l’erreur de programmation. Ce sont pourtant tous ces différents coefficients correcteurs qui génèrent nos guerres et si dès la création de l’homo sapiens, l’Éternel, notre Créateur n’avait pas placé dans le couple homme/femme, le moyen de sortir de cette logique répressive et des erreurs qu’elle génère, nous serions appelés à rester sous cette logique ancestrale, quelque soit notre évolution intellectuelle. C’est d’ailleurs pourquoi, nous avons dit que ce n’était pas pour maintenir définitivement cet être nouveau sur un système répressif, que l’Éternel l’avait doté de cet ensemble logique/tuteur, car l’Éternel avait déjà tout prévu, mais c’est à nous de nous laisser guider à utiliser nos complémentarités de bonne façon.

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C’est en cela que nous pouvons voir, combien le terme initial « Ezer Kenegdo » en Genèse 2-18 est fondamental pour déterminer, selon l’Éternel, notre Créateur, la valeur de « l’aide » que la femme est sensée apporter à l’homme.

Au travers de l’imprécision du niveau de l’aide, il a longtemps été accordé à cette aide une valeur péjorative et conduisit à accorder majoritairement une valeur d’ordre divin à la force physique protectrice de l’homme, à laquelle fut injustement ajouté une plus grande capacité intellectuelle, en raison de sont volume crânien généralement plus conséquent. Si ces caractéristiques le renforçaient dans sa meilleure adaptabilité, elles pouvaient également le conduire au non respect de sa génétique, mais ceux qui étaient les plus enclins à mettre en avant ces spécificités de l’homme, comme provenant d’une supériorité physique et intellectuelle reconnue de Dieu, en tirèrent alors la conclusion hâtive, que la femme lui était inférieure. Ils furent en cela confortés par la « soumission » demandée bibliquement à la femme envers l’homme et ne tinrent pas compte de l’aide spirituelle et structurelle que celle-ci peut apporter encore de nos jours à l’homme, indispensable à l’équilibre du couple et de la société.

Des études plus impartiales, car axées sur des recherches plus approfondies du mot « ezer », auquel il avait été rapidement attribué la traduction d’une aide « subalterne », font ressortir aujourd’hui une précision importante, car dans la bible hébraïque, cette aide n’est au contraire jamais employée dans le sens d’une subordination ou d’une infériorité de celui ou celle qui l’apporte, mais dans le sens divin de l’aide. Cette traduction correspond alors parfaitement aux analyses plus conformes à l’ensemble de la génétique placée par Dieu dans la femme, dont ses deux chromosomes X, lui apportent une plus grande perception de sa logique initiale, prévue déjà depuis sa création pour la conduire vers un certain respect de la génétique humaine et donc une aide à caractère divin qu’elle peut apporter au mari. Il ressort alors du terme « Ezer Kenegdo », une traduction au travers de laquelle la femme devient pour l’homme, une aide contre lui-même, ou une aide pour le sauver de lui-même, ce que nous pouvons souvent constater dans la vie courante au travers de la mère, puis de l’épouse.

Dans ce contexte d’aide spirituelle, que la femme peut apporter à l’homme, la soumission de la femme devient alors primordiale pour ne pas faire d’elle un général et la faire entrer dans le vrai rôle de sentinelle spirituelle que Dieu plaça en elle, comme il est demandé bibliquement à la femme de se bien comporter.

La soumission à l’homme, demandée bibliquement à la femme, n’est absolument pas pour accorder à l’homme des droits sur la femme, car il n’est surtout pas retiré au mari la responsabilité de ses actes, puisque le Nouveau Testament nous dit  que celui-ci doit pourvoir aux besoins de son épouse et aimer celle-ci : Comme Christ a aimé l’Église et s’est donné lui-même pour elle.

La femme, plus tôt affermie que l’homme sur les valeurs de sa génétique, par une logique sous tutelle fondamentalement utile, pour apporter au couple le respect approximatif de sa génétique, conduit l’homme à finir de se structurer par amour pour elle, sur les valeurs nécessaires à leurs besoins génétiques nouveaux, en raison de leur procréation future. L’homme tente alors d’utiliser cet amour dans un meilleur résultat possible du contexte extérieur, par domination de ses désirs, pour combler son épouse et sa descendance, ce qui permet à la femme d'entrer dans une soumission volontaire à l’homme et s’y épanouir dans ses propres spécificités, car comblée.  

Le Nouveau Testament n’est en rien différent de l’Ancien, car nous en retrouvons le parallèle dans la Genèse, par le fait que l’Éternel créa l’homme et la femme à son image, alors que quelques versets plus loin, nous voyons que la femme est tirée d’une côte de l’homme. L’un comme l’autre, l’homme et la femme, ne se construisent pas seulement depuis la fécondation de l’ovule féminin par le spermatozoïde masculin, qui correspond à la première citation biblique. Ils se construisent en tant que couple et individus adultes, par la complémentarité réciproque, selon la deuxième citation, car la côte de l’homme est alors représentative de l’émotion produite par l’amour de l’homme pour la femme, perçue par les neurones gérant son cœur, qui épousent eux-mêmes la forme de sa cage thoracique et celle de sa côte mentionnée.

Si Dieu veut donc utiliser chacun dans ses spécificités, ce n’est pas que l’un soit meilleur que l’autre, mais pour que l’épanouissement des deux soit utilisé à bon escient et leur permette de DÉCOUVRIR l’un et l’autre l’Amour divin, que ni l’un ni l’autre, homme ou femme, spirituels ou non, ne possède initialement dans son système émotionnel, comme référence indispensable pour gérer convenablement sa conscience.  

Comme nous l’avons déjà dit, si Jésus était d’une génétique cent-pour-cent semblable à la notre, son système émotionnel était cent-pour-cent différent, car ses sentiments s’étant trouvés construits directement par le Saint-Esprit, dans le langage de l’Amour divin, cette particularité lui interdisait donc l’application de ce coefficient correcteur par l’intermédiaire de son QE. C’est là le point d’apprentissage indispensable que Dieu veut transmettre à l’humain, car si le respect de notre génétique est indispensable, l’apprentissage à ne pas dominer sur ses sentiments, sans pour autant s’écarter de la parole de Dieu, est tout aussi fondamental.

C’est cet apprentissage que Dieu veut apporter à l’humanité, mais afin de compenser le déficit que ce changement de mode de fonctionnement génère, Dieu installe le plus proche de la bonne référence divine en premier, comme il en fut de ceux installés à l’est du Jourdain. Il installe les plus aptes comme gardiens des meilleurs bases possibles acquises au désert, comme il le fait pour la femme, mais aussi l’église, dont les couples possèdent une meilleure perception de la volonté divine, appliquée par domination de leur système émotionnel, tandis qu’il envoie ceux dotés d’une moins bonne programmation de leurs sentiment, favorisant leur prise de conscience de leurs erreur, pour entreprendre la traversée du Jourdain et conquérir l’Amour divin.

Encore une fois, ce n’est pas parce que l’un est meilleur que l’autre que Dieu agit ainsi, mais parce que les complémentarités de chacun sont indispensables et que dans cette conquête, Dieu ne veut plus utiliser l’un et l’autre dans une addition des spécificités liées à un mode de fonctionnement similaire. Il ne veut plus nous faire appliquer ce que nous sommes capables de comprendre et de mettre en pratique par nous-mêmes, au travers de tous nos coefficients correcteurs, mais Il veut que notre confiance en Lui, Lui permette de nous faire découvrir ce qu’Il veut nous offrir par Grâce. Il ne demande donc pas aux deux, de redevenir simultanément comme de petits enfants qui ne savent pas, mais qui VEULENT découvrir ce que Jésus veut leur apporter de différent, sans pour autant qu’ils ne se perdent l’un et l’autre dans de trop grands égarements liés à leur amour égocentrique. C’est aussi pourquoi des duos sont indispensables car le mari doit accepter d’être confronté à la Vérité de Jésus en toute vérité personnel, mais sans pour autant s’éloigner des préceptes divins, auquel l’épouse sert de référence dans le couple, si elle est elle-même dans le désir de rester dans le respect de la Parole de Dieu.

Il en est ainsi pour le couple homme/femme, mais aussi pour le duo église/société, appelé « l’Église », avec un E majuscule, tout comme d’Israël parmi les nations, qui constitueront à terme le royaume des sacrificateurs pour Dieu notre Père et Créateur, au jour où la totale transition de « logique » sera accomplie par Christ sur tout humain.


Notre génétique génère à cet effet des limites interprétées différemment par chacun et génère de ce fait deux grandes familles émotionnelles complémentaires dans l’humain. Selon sa structure génétique XX ou XY, l’un accorde en effet une priorité au ressenti émotionnel de cette logique dans son « cœur », alors que l’autre ne lui accorde qu’une moindre importance. Le reflet de l’émotion initiale, liées à cette logique de l’esprit dans le « cœur », appliqué sur deux capacités d’analyses presque identiques, que sont les chromosomes X féminins, structure le système émotionnel de la femme d’une façon plus constante que l’homme, en rapport au respect global de la génétique humaine, ce qui la rend plus précoce et affermie dans ses voies. Cela la conduit majoritairement durant toute sa vie, à une perception spirituelle plus grande de la logique sous tutelle, ou celle du Saint-Esprit, lorsque c’est le cas.

Les chromosomes XY masculins, apportent par contre à l’homme, une plus grande variabilité et une meilleure adaptabilité, utile à tirer profit de son contexte de vie, mais présentent majoritairement une plus grande vulnérabilité à isoler, parmi toutes les émotions perçues au niveau du cœur, celles qui proviennent directement de la logique contenue dans les neurones l’environnant. Ce déficit de perception est d’autant plus marqué dans l’homme, que son « cœur » n’est alors revêtu que de sa logique charnelle, puisque celle-ci lui procure des informations relativement identiques à la structure émotion/action, programmée dans son cerveau. Ce n’est pourtant plus le cas lorsqu’il s’agit du Saint-Esprit de nature divine, dans les neurones près de son cœur, mais l’homme, qui différencie majoritairement cette perception dans son « cœur » plus tard que la femme et parfois même uniquement au travers de son baptême du Saint-Esprit, lui accorde donc une valeur plus marquée dans le sens égocentrique sur lequel il s’est construit. Le même effet multiplicateur du baptême du Saint-Esprit chez la femme, la conduit par contre à une accentuation de sa perception du péché et une crainte plus marquée de s’écarter de la volonté divine déjà assez bien perçue précédemment.

De toute évidence, l’influence du vécu de l’enfance produit sur l’homme et la femme, des possibilités incontestables de déviances liées à l’imprécision de la logique récompense/punition. Il n’en demeure pas moins que l’impact global de la logique logée dans le « cœur » de tout humain, lui restant perceptible durant le reste de sa vie et lui étant indispensable pour le guider vers un certain respect de sa génétique, influencera davantage le sujet féminin ayant appris à en extraire le maximum d’informations dès sa procréation, que celui qui n’y a prêté que peu d’intérêt.


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