Pour nous joindre, cliquez
psyfr
Accueil

Contact

La Liberté est en Canaan

L'Effet Boomerang

Toute vie naît de la connaissance

Notre but

La Transition Réussie

La France et Dieu

Le Libérateur d'Israël

Lisez en musique

L'Holodomor, cet holocauste

Science et Foi

Sites amis

Chapitre précédent Accueil du livre Chapitre suivant
Chapitre suivant Haut

L’UKRAINE,

RÉVÉLATIONS SUR NOS DÉMOCRATIES

CHAPITRE 4


Le mode de fonctionnement par domination de son système émotionnel


4 - 2 - Les différences de fonctionnalités entre la conscience et l’instinct


C’est après que Dieu ait commencé de se révéler à l’humain, tant par des situations surnaturelles à ses yeux, qu’au travers de ce qu’il avançait dans la prise de conscience de ses erreurs comportementales, en rapport à la vocation placée par Dieu dans sa génétique, qu’Il le tint pour responsable de ne pas rester fidèle à ses préceptes.  

L’accès à la conscience n’est pas l’apprentissage à devenir « conscient » d’une attitude ou d’un comportement à adopter, mais bien l’ouverture à une perception comparative, entre les données génétiques, au sein desquelles figure la conscience et les analyses émotionnelles que nous appelons « examen de conscience ».

Il est important de bien faire la différence entre la génétique et le système émotionnel, car si ce n’est pas à nous d’affirmer l’origine, génétique ou divine, des logiques auxquelles nous faisons allusion depuis le début de ces écrits, c’est leur implication en rapport au Saint-Esprit, qui définit les différences entre l’homo sapiens d’hier, l’humain d’aujourd’hui et celui de demain.

Les écrits bibliques ne nous relatent que très succinctement les millénaires précédents l’ouverture à cette « conscience », durant lesquels l’homme d’hier n’existait que sous l’appellation d’homo sapiens, dans sa nature strictement charnelle, pour ne pas employer le terme offensant d’animal. Ce terme ne serait certes pas complètement faux, mais pas non plus des plus justes, car bien que de nature animale, l’homo sapiens se trouvait déjà dans une dimension dans laquelle aucun animal aujourd’hui ne lui serait réellement comparable.

Dans beaucoup de région du monde, il y a six mille ans, celui que nous appelons « homo sapiens », pour le différencier de nous, était déjà intellectuellement capable de se construire des outils, des armes, ainsi que des sites de vie structurés et régis par des sociétés très hiérarchisées. Les congénères d’Adam et Ève pratiquaient d’ailleurs l’élevage et la culture des plantes dans de nombreuses régions du monde. Nombreux étaient les peuples qui avaient déjà commencé à extraire certains métaux comme le cuivre et avaient donc dépassé depuis longtemps le stade de chasseur cueilleur du néolithique. À cette époque, l’homo sapiens était beaucoup plus avancé intellectuellement et psychologiquement que ne peut l’être tout animal aujourd’hui et beaucoup moins différent de l’humain actuel, que nous ne l’imaginons. Il restait certes dans des structures de sociétés et de conflits pouvant paraitre basiques aujourd’hui, mais il n’avait pour différence, que la perception divine, à laquelle nous ne donnons pas forcément raison.

L’homme de Neandertal, qui avait lui-même dépassé le stade de chasseur cueilleur, avait déjà disparu depuis environ vingt-cinq-mille ans, à la période d’Adam et Ève et l’homo sapiens, qui lui fut en parti contemporain, existait sur terre depuis au moins soixante-cinq à soixante-dix-mille ans, selon les moins optimistes des paléoanthropologues. Les plus optimistes d’entre eux situent en effet la présence de l’homo sapiens à environ deux-cent-mille ans avant cette période, voire trois-cent-mille aujourd’hui.

Durant tout ce temps, d’environ soixante-cinq-mille ans au minimum, cet homo sapiens étaient ainsi resté très utilement canalisé au travers de ses seuls instincts, que la logique spirituelle de nature animale était capable de lui apporter et dont la tutelle spirituelle répressive était assurée par Lucifer.

Tout comme la conscience n’est pas ce dont nous pouvons apprendre à devenir conscients, les instincts ne représentent pas les seules réactions « instinctives ». Ils sont ce qui conduit l’intéressé vers une action, qu’elle soit instinctive ou réfléchie, sans qu’il lui soit possible d’en percevoir la comparaison directe avec sa génétique. Que ce soit par anticipation de l’acte, ou rétrospectivement, seul son apprentissage orientait ainsi son quotient émotionnel vers un autre choix d’action évolutif, ou lui apportait un apprentissage complémentaire en vue d’un acte ultérieur, assimilé par lui comme semblable.

Chacun sait aujourd’hui, que Dieu a placé dans la génétique de chaque être vivant, un comportement inné, spécifique à sa race, assimilable à « son bien, et son mal », que l’on appel instincts. Ce comportement inné, est répétitif presque à l’infini, ce qui permet de retrouver aujourd’hui des races aux caractéristiques identiques depuis plusieurs millions d’années, toujours gérées par les mêmes instincts initiaux.

En plus de ces races souvent basiques, nous retrouvons des races toujours pourvues d’instincts de base, mais auxquelles s’ajoute une structure mentale permettant un respect plus ou moins correcte des règles apprises, leur permettant une plus grande adaptabilité à différents contextes de vie.

C’est dans ce type de catégorie animale, que l’homo sapiens fut introduit sur terre par notre Créateur, avec une structure cérébrale capable de recevoir une logique sur les valeurs de laquelle peut se créer un système émotionnel individualisé. La duplication personnalisée de cette logique, selon la génétique du sujet, lui procure alors une capacité d’actions et de réflexion en conformité avec cette logique, le rendant capable d’utiliser sa propre génétique, pour adapter ses moyens de survie à ses multiples contextes de vie.

Nous retrouvons des structures assez semblables, chez les animaux domesticables, mais bien que doués de certaines capacités de comparaison plus que d’autres, ils restent toutefois limités dans leurs analyses, ce qui nécessitent sur eux un dressage, parfois doux, parfois plus rugueux, comme l’homme sait le faire pour les utiliser. Nous pourrions dire qu’ils ont un début d’aptitude à corriger leurs instincts, sans pour autant pouvoir déroger à la conformité de leur génétique, contrairement à la synthèse que l’humain d’hier et d’aujourd’hui peut faire, à partir de son système émotionnel, qui est capable de percevoir l’influence extérieure du Saint-Esprit.

Les analyses de l’humain lui permettent en effet de pouvoir évaluer l’intérêt apparent d’utiliser son système émotionnel à respecter ou à se détourner des préceptes écrits dans ses gènes par son Créateur, ce qui n’est pas forcément le cas chez les animaux.

L’emploi par l’humain de la personnalisation de cette logique dans son cerveau, peuvent ainsi le conduire à assimiler deux situations comme étant semblables et l’influencer vers des actions situées hors de la bonne gestion de sa génétique, prenant alors le nom de « péchés », compte tenu de ses capacités de perception de la dimension divine. Le tuteur répressif placé par Dieu sur la seule logique de dressage, voire de domptage, possède alors un droit punitif plus ou moins sévère, non pas selon son bon vouloir, car Dieu est maître des limites à lui accorder, mais en partie toutefois, tant qu’il se tient à l’intérieur de ces limites.

Comme nous l’avons dit dans le chapitre précédent, si depuis Jésus-Christ l’humain peut être doté de deux logiques différentes, elles sont toutes deux appelées à le maintenir sur le respect de sa génétique. Si la logique sous tutelle est basée sur les valeurs de l’amour égocentrique, réfrénés par la crainte, se traduisant par un mode d’action, récompense/punition, celle du Saint-Esprit a pour référence l’Amour divin pour son prochain, apportant au sujet une perception de paix, face à ce qu’il considère être juste et équilibré. Si l’influence préalable à tout acte est donc de valeur différente pour chacune de ces logiques, celle sous tutelle qui revêtait l’homo sapiens, pour cantonner ses instincts sur les valeurs de sa génétique, n’avait pas à lui apporter les rétro informations comparatives entre le résultat de ses actes et la référence qu’aurait constitué sa génétique écrite par son Créateur, puisque c’était ce tuteur spirituel qui en était en charge. Le sujet n’aurait pas pu en tenir compte, du fait de son amour seulement égocentrique, mais plus particulièrement encore, du fait que ses comparaisons auraient été examinées par deux systèmes de nature identique, que constituait déjà la programmation émotionnelle de ses actes dans son cerveau et la logique de même nature dans son « cœur ». Au lieu de remonter vers une interpellation directe perçues depuis son cœur, en rapport avec ce que son cerveau avait produit, les rétro informations de ses erreurs devaient par contre remonter à ce tuteur. En cas de mauvais emploi de son système émotionnel par l’intéressé, le conduisant à de mauvaises actions, ce « tuteur spirituel » allait alors avoir des droits répressifs, conduisant les analyses du sujet à la peur d’une nouvelle répression. Ses mauvaises expériences passées n’allaient alors pas apporter de modification au fondement de son système émotionnel, mais apporter un apprentissage à ses seules analyses, afin de lui faire respecter sa vocation génétique. Il en est toujours de même pour nous aujourd’hui dans cette logique sous tutelle, en dehors de la capacité de perception du Saint-Esprit, qui peut influencer notre apprentissage vers le respect de l’enseignement divin.

Ce sont ces seules différences, qui nous distingue de ceux que nous avons appelé des homos sapiens pour les différencier de nous, même si la majorité d’entre nous ne tire que très peu référence de cette capacité de perception du Saint-Esprit, en particulier dans le sexe masculin et nous y reviendrons. Seul l’enseignement prend alors valeur de guide et si nous croyons souvent gérer notre conscience selon Dieu, la nécessité d’apprentissage est bien la preuve qu’il n’y a qu’une très faible différence entre nous et l’homo sapiens pré Adam et Ève. Tant que nous sommes seulement dotés de la logique sous tutelle, seul l’attrait à se rapprocher de Dieu au travers de la perception de la présence extérieure du Saint-Esprit en est la différence initiale, car celle-ci peut déjà être perçue par le fœtus, mais pas suffisamment pour en générer une réelle prise de conscience et réellement impacter l’amour égocentrique de la logique sous tutelle. Cela revient à dire que ce que nous devons apprendre à canaliser à partir de notre naissance, n’est pas réellement notre conscience, mais plutôt nos instincts créés par cette logique sous tutelle. Sans le baptême du Saint-Esprit dans le « cœur », cette conscience ne nous est accessible que par le Saint-Esprit perceptible extérieurement à nous-mêmes, comme ce fut le cas d’Adam et Ève. Le seul avantage dont nous disposons sur nos ancêtres, rendus célèbres par leur désobéissance à l’Éternel Dieu, est cet impact extérieur du Saint-Esprit, que le fœtus humain perçoit donc depuis lors, contrairement à eux qui étaient vraisemblablement nés sous la seule dimension animale de l’homo sapiens, avant d’être interpellés par Dieu au Jardin d’Eden.

Cette possibilité de perception du Saint-Esprit, ajoutée à l’enseignement, rendit ainsi l’humain responsable du mauvais emploi de sa génétique, du fait qu’elle lui apporte encore aujourd’hui un certain désir de rapprochement de son Créateur, sans lui procurer la réelle valeur comparative avec sa génétique, depuis la logique sous tutelle. Cette possibilité de perception reste cependant plus ou moins marquante selon le sujet et l’enseignement reçu, mais également plus ou moins précise, jusqu’à devenir parfois très ambivalente.

Cette ambivalence n’est pas due à l’humain lui-même, mais à la logique sous tutelle, puisque ce n’est pas elle qui apporte le désir de respect de la loi divine, mais le Saint-Esprit perçu extérieurement à cette logique, alors que la logique elle-même n’apporte que la peur de la réprimande des désirs injustes, en cas de non-respect de l’apprentissage reçu. Les excès de désirs charnels de l’humain, devant être réprimés par ce tuteur, apporte toujours aussi facilement cette ambivalence entre les désirs de la présence divine, combattus eux-mêmes par la crainte de la répression, ce qui conduit à la confusion entre ce tuteur et Dieu notre Créateur, dans la mise en pratique de ses règles et préceptes.

Contrairement à cette logique sous tutelle, le Saint-Esprit dans le « cœur », est divinement donné pour apporter à terme à l’intéressé, une capacité d’autogestion de ses actes, au travers du bon emploi de sa génétique, car elle est elle-même conçue à partir du Saint-Esprit et apporte donc des fonctionnalités différentes, comme nous allons le voir maintenant.